Malou voyage ...

3 ans et un bébé après notre dernier voyage, nous revoici prêts pour une nouvelle destination… j’en avais rêvé en 2010 lorsque nous mourrions de chaud au Maroc… direction donc pour un grand week-end en NORVEGE…

Carnet de route

Date de départ :  2 juin 2016

Date de retour : 6 juin 2016

Mode de transport pour y aller : vols KLM à l’aller et Air France Hop au retour

Type de voyage : circuit organisé par la groupe PARTIR

Hébergement : hôtels 3-4 étoiles norme locale

Avec qui : mon homme

Pourquoi cette destination :  cela faisait plusieurs années que la Norvège était une destination qui nous intéressait… la nature, les grands espaces… tout à fait nous. Quand la destination a été proposée dans les séjours organisés par le comité d’entreprise de mon conjoint, nous avons décidé de nous inscrire. Il était temps de re-voyager enfin !

Carte du circuit :

Jour après jour

Jour 1 : de Paris à Bergen

Départ au petit matin de Paris. Nous nous envolons pour Amsterdam où une escale de 2 heures est prévue avant de repartir pour Bergen. Nous en profitons alors pour manger un bout, car aucun repas n’est prévu à notre arrivée.

L’arrivée en avion sur Bergen est très belle. La côte morcelée et baignée d’eau, laisse entrevoir un habitat dispersé des plus cosy et proche de la nature.

Notre guide pour la durée du séjour, nous attend à l’aéroport. Elle nous invite alors à retirer de l’argent directement dans le hall de l’aéroport aux distributeurs. La Norvège ne faisant pas partie de la zone Euro, il est nécessaire de nous munir de quelques couronnes norvégiennes, d’autant qu’en dehors de Bergen et Oslo, nous n’aurons que peu d’occasions de croiser d’autres distributeurs. Il faut savoir que la vie en Norvège est très chère (beaucoup de taxes) et donc si vous prévoyez de vous offrir une petite bière en terrasse tous les jours, prévoyez large… celle-ci vous coûtera l’équivalent de 10 euros le verre de 33cl ou 50cl selon les endroits…

Il est 14h, nous prenons alors la direction du centre-ville de Bergen où un guide local nous attend pour un tour à pied puis en bus de la ville. Nous découvrons ainsi la cité hanséatique avec ses maisons en bois. Le quartier médiéval vaut ce petit tour à pied ainsi que les quartiers environnants aux maisons blanches typiques de la région. Le tour en bus nous mènera alors sur quelques hauteurs de la ville puis devant le marché aux poissons. Cette ballade aura plus pour but de nous présenter l’histoire de la ville et de nous permettre de nous repérer facilement pour notre temps libre futur.

Ainsi, à 17h, nous prenons possession de notre chambre d’hôtel à proximité du centre de Bergen. L’hôtel Augustin http://www.augustin.no/ est propre, les chambres sont simples, mais fonctionnelles. Et surtout, la situation à proximité de la ville en fait un bon point de départ pour la visite.

17h30, tendus par nos heures de vol et de transports, nous enfilons nos affaires de course et nos baskets et partons courir dans la ville. Sur les conseils du guide, après quelques enjambées dans les ruelles très agréables, nous rejoignons le funiculaire du Mont Floyen situé dans le centre de Bergen. Nous achetons pour 45NOK le billet, un unique aller (compter le double pour l’aller-retour) pour monter en moins de 10 minutes au sommet de la montagne. L’ascension est vertigineuse… la vue au sommet est magnifique et vaut absolument le détour !

Nous faisons alors la descente en courant (vingtaine de minutes) jusqu’au centre-ville. Le chemin est lui aussi très beau et agréable, au milieu de la forêt. Nous retraversons le centre-ville et notamment le marché aux poissons valant lui aussi un arrêt : les crabes royaux sont monstrueux !!!!

A 20h le repas est servi à table à l’hôtel. De qualité correct, la soupe au poulet, suivi du cabillaud aux pommes de terres vapeur et la glace au coulis de fruit route, le repas reste cependant très simple. De façon générale, tous les repas proposés en Norvège seront de ce genre. La gastronomie norvégienne est loin d’être développée : poisson, pommes de terre, carottes… les norvégiens sont surtout très friands de pizzas et de glaces, qu’ils mangent tout au long de la journée !

Après le repas, nous faisons une petite sortie afin de faire quelques photos de Bergen de l’autre côté du rivage avec un soleil « couchant ». Il est plus de 23h… le soleil à cette époque se couche très (trop) tard… mais j’y reviendrai plus loin.

Jour 2 : de Bergen à Voss en passant par le Hardangefjord

Cette nouvelle journée passée dans le bus aura pour objectif de nous faire découvrir la belle région longeant le fjord Hardanger. Les paysages sont magnifiques et nous plongent ainsi dans l’atmosphère que nous étions venus cherchés dans la nature verdoyante et généreuse de ce pays.

Notre premier arrêt se fait aux chutes de Steindalsfossen où un petit sentier permet de passer derrière la chute d’eau. Nous avons été bluffés par la puissance du débit de l’eau et ravis de nous dégourdir les jambes dans cet environnement.

Notre deuxième arrêt se fait à Steinsto, dans un petit restaurant de producteurs de fruits. Le repas y est très bon avec des produits frais, dont une très bonne tarte aux pommes de leur verger. Le restaurant se trouve sur une petite colline (1ère photo ci-dessous), en face d'une petite maison en bois au bord de la route (2ème photo ci-dessous) et la vue y est superbe (3ème photo ci-dessous).

A quelques mètres de là, nous nous rendons ensuite à un élevage de saumons pour en découvrir (en anglais) les secrets de leur production. Je n’ai pas été très emballée par cette visite… l’exploitant à cependant été très sympathique et ses explications intéressantes. Le lieu est toutefois un vrai petit havre de paix…

Dernier arrêt avant l’hôtel : les chutes de Voringsfossen… encore une cascade époustouflante… mais attention, ça mouille !

Nous passons la nuit à l’hôtel Myrkdalen à Voss, station de ski en pleine montagne http://www.myrkdalen.no/en/myrkdalen-hotel, chambres neuves et très propres, fonctionnelles et confortables. Les repas servis sous forme de buffet le soir et le matin sont tout à fait convenables.

Comme nous avons 2 heures devant nous avant d’aller manger, nous enfilons une fois de plus nos affaires de course et partons à l’assaut de la montagne, directement en suivant les télésièges se trouvant derrière l’hôtel. La pente y est vraiment très très raide, le sol gorgé d’eau, quand il n’est pas encore enneigé. Cependant le panorama est top une fois au sommet. Il y a aussi d’autres chemins plus praticables et moins raides autour de l’hôtel.

Jour 3 : le Sogneford et le train de Flâm

Ce 3^ème jour était annoncé par notre voyagiste comme étant le plus exceptionnel du séjour… je confirme, la journée a été longue, mais magique !

Départ matinal pour un petit quart d’heure de car en direction de l’hôtel de Stalheim où nous sommes déposés.

En effet, notre guide nous a proposé de descendre à pied jusqu’à la vallée, par l’ancienne route postale au lieu de prendre la nouvelle route avec le bus. Le temps étant avec nous, elle voulait nous faire profiter d’un magnifique panorama. Celui-ci est effectivement au rendez-vous tout au long de la petite demi-heure de randonnée.

Notre bus nous attend dans la vallée puis nous mène jusqu’à l’embarcadère pour prendre le ferry jusqu’à Flâm. La croisière de 2 heures au cœur du fjord est vivifiante mais les paysages superbes : verdure, cascades par centaine et petits villages côtiers.

Un repas typiquement norvégien était prévu sur le bateau : une lunch box contenant du pain de mie, du beurre, du saumon, des crevettes avec de la salade et des pommes de terres en salade ; ainsi qu’une barre de chocolat pour dessert. Les norvégiens ne mangent pas vraiment le midi, ils se font des petits sandwichs de ce type en règle générale.

La petite ville de Flâm a du charme, quand bien même elle ne vit que par et pour le tourisme. Une fois les dizaines de magasins de souvenirs arpentés, nous avons emprunté un petit chemin en face de l’embarcadère, menant sur les hauteurs de la ville. La vue était tellement belle que nous y sommes restés un long moment à regarder … et bronzer…

Nous avions une réservation sur le touristique train de Flâm pour 16h. Pendant près d’1 heure, ce train plein de charme nous mène à flanc de montagne de ravins étroits en cascades (dont une où un arrêt photo est prévu).

Arrivés à Myrdal, nous devions alors attendre notre correspondance pour Geilo via le train reliant Bergen à Oslo. Bien que l’attente fût longue dans cette gare où, soyons honnêtes, il n’y a rien à faire, le trajet jusqu’à notre destination était bluffant… le haut plateau du Hardangervidda est parsemé de lacs gelés et de sommets encore enneigés à cette époque de l’année.

Notre hôtel Ustedalen de Geilo http://www.ustedalen.no/ est, comme le précédent, dans une station de ski. L’heure étant tardive, pas d’escapade possible aujourd’hui. Concernant l’hôtel, d’extérieur plutôt classe… certaines chambres sont refaites avec goût et modernité… mais pas la nôtre… dommage. Quant aux repas (dîner et petit déjeuner), nous n’avons pas été emballés et ils manquaient surtout de choix. Toutefois, la vue de notre chambre était bucolique… j’ai adoré la regarder… à 21h30 (1ère photo), 23h30 (2ème photo) et 2h30 du matin (3ème photo)… A cette époque de l’année, le soleil se couche très tard en Norvège (23h environ, selon les régions évidemment) et se lève très tôt (4h environ). Mais surtout, la nuit noire ne tombe jamais !!! A 2h30 du matin, alors qu’en France vous avez besoin de lumières pour vous diriger en extérieur, en Norvège la luminosité est la même qu’une fin d’après-midi d’automne en métropole française. Cela ne serait pas un problème pour nous (non habitués) si seulement il y avait des volets aux fenêtres des chambres… ce qui n’est pas le cas ! Les norvégiens ne voyant pas assez le soleil pendant 6 mois de l’année, veulent à tout prix le laisser entrer dans leur maison dès qu’ils le peuvent. Aussi, c’est 4 nuits se sont révélées éprouvantes pour nombre des personnes de notre groupe, moi la première, où nous n’arrivions à ne fermer les yeux que 3 ou 4 heures par nuit.

Jour 4 : route pour Oslo

Journée la plus frustrante du séjour. En effet, après avoir passé toute notre matinée dans le bus, nous arrivons enfin à Oslo. Un peu en avance sur notre horaire de repas, notre chauffeur de car propose à notre guide de nous amener à Holmenkollen, sur les hauteurs d’Oslo, afin d’observer le tremplin olympique du saut à ski. L’édifice vaut bien ce détour.

C’est une spécialité norvégienne qui nous est servie ce midi dans une brasserie où les propriétaires ont quelques notions de français (rare en Norvège). Le plat est une sorte de cassoulet à base de pois chiche, légumes et porc séché.

Après cette pause gustative, une guide locale nous rejoint et nous partons au pas de course nous promener dans le parc de Vigeland, au nord de la ville, où plus d’une centaine de sculptures non pudiques, de l’artiste du même nom sont exposées. Le parc est une curiosité à ne pas manquer à Oslo.

Après quoi nous nous rendons au musée Viking de la ville, où 3 anciens drakkars (en différent état de conservation) sont observables.

A peine 30 minutes plus tard, nous voilà déjà repartis pour le musée du Fram. Celui-ci a pour thème les explorations polaires norvégiennes. Le film retraçant cette conquête est très intéressant et la visite du bateau nommé Fram, autour duquel le musée a été construit, vaut de s’y arrêter… mais bien plus longtemps que les 30 petites minutes qui nous sont autorisées.

Sur notre route, nous passons devant le musée à ciel ouvert d’Oslo. Malheureusement, celui-ci demandant au moins une demi-journée de visite, il ne fait pas partie de notre programme… dommage car il semblait vraiment attrayant.

Notre soirée se déroule à l’hôtel Scandic Edderkoppen, https://www.scandichotels.no/hotell/norge/oslo/scandic-edderkoppen : propre, moderne, repas de qualité et une mention spéciale pour leur petit déjeuner gargantuesque, il est de plus très bien situé pour se rendre en quelques minutes à pied dans le centre d’Oslo.

Jour 5 : Oslo-Paris

Dernier jour en Norvège. Nous avons notre matinée de libre pour nous promener en ville. N’ayant rendez-vous qu’à 13h pour le repas de midi, nous décidons de nous lever tôt et d’enfiler nos baskets pour profiter de la ville au petit matin, tout en faisant notre footing.

Carte de notre sortie footingo-touristique :

Nous enchaînons ainsi tous les lieux que nous avait indiqués notre guide la veille et nous offrons le luxe de courir sur le toit du tout nouvel opéra de la ville.

De retour à l’hôtel, nous nous offrons un petit déjeuner buffet pantagruélique et divinement bon. Ainsi rassasiés nous repartons en direction de la mairie afin, cette fois, d’entrer visiter l’intérieur majestueux.

Nous profitons d’être dans ce quartier pour faire les quelques boutiques de souvenirs qui l’entourent pour rapporter des petits trolls typiques de la région.

En début d’après-midi, il est temps de quitter le pays et de prendre notre vol direct de retour pour Paris. A l'aéroport d'Oslo, nous allons tout d'abord avec notre billet vers le bureau "tax free" au fond à droite de l'aéroport, afin de récupérer la taxe payée lors de nos achats effectués dans le pays. En effet, pour tout achat supérieur à 320NOK, vous pouvez demander un justificatif au vendeur. Ce papier est à présenter au comptoir de l'aéroport, qui vous rendra une partie de la taxe payée, soit directement sur votre carte bancaire, soit en euros. 

Bilan de ce séjour :

un voyage à la hauteur de nos attentes. Les paysages étaient superbes. Le circuit proposé ne souffrait que d’une disproportion d’intérêt sur la 4^ème journée très frustrante par rapport à ce que nous avions vu les jours précédents. Il n’en demeure pas moins que ce séjour a aussi été un succès grâce au temps et aux températures exceptionnelles que nous avons eu. 5 jours de beau temps consécutifs avec 25 degrés de moyenne… sans nul doute que les différentes excursions sous la pluie auraient été moins appréciées. Le mois de juin reste le mois à privilégier pour cette destination, afin de pouvoir profiter du merveilleux spectacle qu’offre la fonte des glaces à cette époque de l’année.

Cet été, nous avons décidé de donner raison au fameux adage « jamais deux sans trois » … et prenons ainsi pour la troisième fois, la direction de la CORSE … mais version randonnées !

Carnet de route

Date de départ :  20 août 2013

Date de retour : 27 août 2013

Mode de transport pour y aller : vol easyjet

Type de voyage : randonnées

Hébergement : hôtel club

Avec qui : mon homme (et un très bon "Guide de randonnées" de Klaus Wolfsperger, édité par Rother)

Pourquoi cette destination : envie de soleil, mais aussi de vacances sportives. Envie d’indépendance et non pas de suivre passivement un groupe entier de touristes comme l’an dernier. Et envie de retrouver ces beaux paysages combinant merveilleusement mer et montagne !

La carte du circuit :

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Jour après jour

Jour 1 : Lyon, Ajaccio, Porticcio

Pour cette troisième année en Corse nous avons fait le choix de prendre l’avion et de louer une voiture sur place. En effet, les prix très attractifs proposés par la compagnie aérienne low cost et le coût de la location de la voiture (environ 300 euros pour 1 semaine) rendent plus intéressant ce mode de transport comparativement aux heures interminables nécessaires pour une traversée en ferry. Notre vol étant prévu de très bonne heure, nous choisissons de passer la nuit précédente dans un hôtel premier prix situé à moins de 10 minutes de l’aéroport afin de ne pas prendre le risque de louper notre avion …

Quelques 45 minutes de vol plus tard, nous atterrissons à l’aéroport d’Ajaccio, où l’arrivée sur la mer rend notre accueil déjà époustouflant.

Le programme de ce premier jour est tranquille : quelques courses de première nécessité (paquet de canistrelli, prise anti-moustique, bouteilles d’eau …), puis délicieux déjeuner typique concocté par une amie corse et enfin prise de possession de notre chambre d’hôtel …

Contrairement à nos premiers voyages en Corse, cette année nous voulions plus de confort que sous une tente en camping… Nous avons donc réservé une chambre dans un hôtel de Porticcio. A une dizaine de minutes de l’aéroport et situé à proximité des grands axes de circulation principaux de l’île, la situation géographique était alors parfaite pour pouvoir nous rendre sur les différentes randonnées prévues pour ce séjour. La piscine, ainsi que la proximité de la plage en accès direct, ont fini par nous décider pour l’Hôtel Marina Viva. http://marinaviva.fr/.

Dommage cependant que cet établissement propose des chambres très vieillissantes et se situe à proximité d’une boîte de nuit empêchant de fermer l’œil de 23h à 5h du matin … pourtant, avec le programme de randonnées que nous avons prévu, nous avions besoin de sommeil réparateur … tant pis, nous dormirons après les vacances !

Jour 2 : Lac de Nino

Première randonnée de cette semaine corse et sûrement celle que nous souhaitions faire en priorité puisque nous n’avions pas pu l’effectuer en 2009. C’est aussi celle qui nous demandait le plus de route (2h30 environ) pour rejoindre le point de départ. Ne souhaitant pas commencer de marcher trop tard, nous nous levons à 5h30 et moins d’une heure plus tard nous prenons la route direction le col de Verghio en passant par Corte. Les routes sont tout du long de très bonne qualité, ce qui est une vraie bonne surprise par rapport à notre dernière venue en 2009.

Arrivés à la maison forestière de Poppaghia (10km avant le col), nous nous garons et pouvons alors commencer notre ascension vers le fameux lac de Nino. Le temps de marche prévu par notre guide est de 4h30, pour 730m de dénivelé. Le sentier bien balisé (marques de couleurs ou cairns) commence tranquillement en montant à travers bois et longeant un ruisseau. Après 1h environ nous arrivons en pleine montagne où l’ascension devient plus éprouvante : beaucoup de rochers à enjamber et de pierres roulantes à éviter. La pente est de plus en plus marquée et il est parfois difficile de voir les cairns (amas artificiel de pierres) montrant le chemin à suivre. Le dernier ¼ d’heure d’ascension quant à lui ressemble plus à de l’escalade qu’à de la randonnée et je suis toujours autant surprise de voir s’y aventurer des familles avec de jeunes enfants … en même temps, il est vrai qu’il est écrit dans le guide que cette « randonnée est facile » … ouais …

Quoiqu’il en soit, après 2 heures de montée, nous atteignons enfin notre destination … et autant dire que la vue panoramique sur le fameux lac de Nino (1743m), ses pozzines et le Monte Rotondo en second plan, valent effectivement le détour !!! Les images parlent d’elles-mêmes …

Après avoir fait le tour du lac, avoir caressé les chevaux sauvages et photographié les vaches assoupies, nous reprenons notre chemin de l’aller et redescendons en un peu moins de 2h (avec pause repas) vers notre voiture.

Cette première randonnée aura été à la hauteur de nos attentes et aura suffi à elle seule de justifier notre venue sur l’île… pourtant nous ne sommes pas encore au bout de notre émerveillement !

Jour 3 : De Tizzano à la Cala di Conca

Après la montagne, j’avais envie cette année de faire une randonnée sur le littoral afin de diversifier les paysages explorés. Direction Tizzano, au sud de Propriano. La route est là aussi très correcte jusqu’au village … seule la piste non goudronnée d’environ 4km pour se rendre au parking du point de départ est très désagréable pour le dos et pour la voiture!

Le chemin côtier que nous prévoyons aujourd’hui est donné pour 5h30 de marche, sans dénivelé, nous la ferons en 4h30. Il s’agit d’un aller-retour qui a pour but, la superbe plage de la Cala di Conca, accessible uniquement par ce sentier ou par la mer.

C’est donc munis de nos chapeaux, crème solaire, gourdes d’eau et maillots de bain que nous partons la fleur au fusil. Nous sommes censés suivre tout d’abord un chemin balisé en bleu … mais n’écoutant que l’appel des sentiers le long de la mer, nous longeons très rapidement celle-ci, avant de retrouver plus loin le sentier initial traversant le maquis corse. La randonnée est effectivement sans aucune difficulté et le paysage somptueux : camaïeux de bleu de la mer, plages fleuries, rochers taffonis (sculptés par l’érosion), maquis typique … bref un vrai plaisir pendant près de 2 heures 30 de marche.

Nous arrivons alors aux ruines de la Casa d’Ana, d’où la vue plongeante sur la Cala di Conca est bluffante. L’eau n’attendant que nous, nous dévalons alors rapidement les derniers mètres vers la sublime plage. Notre première surprise sera de constater que nous sommes loin d’être seuls puisque beaucoup de bateaux y sont accostés. Notre seconde surprise sera de constater que malgré le nombre de personnes présentes, aucune ne se baigne … Notre interrogation sera alors de courte de durée puisqu’un rapide coup d’œil vers la mer nous laisse découvrir une invasion de méduses rendant totalement impossible la moindre plongée dans cette eau cristalline.

C’est donc déçus et surtout assoiffés (car nous n’avions pas prévu assez d’eau potable avec nous), que nous rebroussons chemin sous un soleil de plomb. Alors que nous avons pris tout notre temps à l’aller pour admirer le paysage, c’est au pas de course qu’en moins de 2h nous arrivons à la paillote à côté du parking du point de départ et que nous pouvons alors enfin étancher notre très grande soif !

Aussi, pour les prochains randonneurs souhaitant faire ce très beau parcours, n’hésitez pas à prévoir au minimum 1,5 litre d’eau par personne en plein été ! Il est vrai, qu’une source est indiquée environ 20 minutes avant l’arrivée à la Cala di Conca, mais bien que le site est très agréable par l’ombre qui y est proposé, le goût de l’eau nous a laissé très dubitatif sur sa provenance et nous n’avons pas osé en boire davantage … à vous de voir …

Jour 4 : Repos à Porticcio

4^ème jour sur l’île, les deux précédentes randonnées, combinées à celles que nous avions déjà effectuées en Auvergne la semaine précédente, notre déshydratation de la veille et le manque de sommeil (à cause du bruit), auront raison de notre motivation du jour. Aussi, une journée de repos s’impose si nous souhaitons pouvoir maintenir la fin de notre programme les jours suivants.

Toutefois, comme je suis levée de bonne heure et qu’il n’est pas question que je fasse la crêpe sur la plage de si bonne heure, je pars les chaussures de rando aux pieds et l’appareil photo à la main pour une petite ballade d’une heure sur la plage Marina Viva de Porticcio, dont l’accès se fait de notre hôtel. La tour génoise au bout de la plage y est en très bon état.

La fin de matinée se fera tranquillement sur la plage et la fin d’après-midi à la piscine. Après ces moments de détente, nous serons en forme pour notre gros programme de demain !

Jour 5 : Capu Rosso, Afa

Nous nous levons en plein forme et prenons alors la route côtière en direction de Piana, connue pour ses calanches magnifiques. Une fois encore la route est de bonne qualité et vaut vraiment le détour pour son superbe panorama. Le départ de la randonnée du jour se fait à 6km de Piana en direction de la plage d’Arone, au pied d’une paillote.

Du parking, nous apercevons alors notre destination : la tour génoise en haut de la falaise qui se dresse devant nous. Le temps prévu est de 3h pour 500m de dénivelé, nous la ferons en 2h15.

Le sentier débute très facilement, en petite descente pendant 45 minutes. La vue est déjà sublime. Après cette « promenade de santé », on atteint une petite maisonnette qu’on laisse sur notre gauche avant d’emprunter le chemin qui monte abruptement au milieu des rochers pendant une vingtaine de minutes. C’est alors qu’on accède à la fameuse tour, libre d’accès (ce qui est rare), et que l’on peut admirer cet incroyable paysage sur les calanches de Piana. Après de nombreuses photos, nous reprenons rapidement le chemin du retour.

En effet, il ne faut pas traîner aujourd’hui, car notre programme sportif du jour n’est pas fini ! A 18h, nous avons prévu de faire une course de 10km à Afa, dite « l’Afaghjinca », avec nos amis corses. Pensant faire une petite course tranquille, comme nous en avons l’habitude en région parisienne, nous nous retrouvons sur un parcours extrêmement vallonné, où l’on a l’impression que les montées sont bien plus nombreuses que les descentes ! Toutefois, malgré la rando du matin et les randonnées précédentes, cette course finie en 1h01 restera un très bon souvenir pour moi dans un cadre très agréable.

Après une telle journée, cette nuit je n’entendrai certainement pas le bruit de la boîte de nuit voisine !!!

Jour 6 : Bergeries des Pozzi, Tolla

Pas de courbatures, une forme olympique, alors c’est parti pour une nouvelle randonnée en montagne. Direction la station de ski du Val d’Ese, près de Bastelica. La route est très correcte malgré les nombreux virages, il faut être prudent, mais elle ne présente aucun danger particulier. Il est 10h du matin, la randonnée doit durer 4h30 pour 600m de dénivelé. De nombreux nuages bouchent la vue sur les cimes alentours, mais la vallée où nous commençons la randonnée est bien dégagée et le chemin nous ouvre les bras. Nous commençons alors la première partie de cette boucle par le plus difficile : une bonne heure de montée raide sous les poteaux de la ligne du téléphérique. Après 45 minutes nous arrivons au bout du téléphérique … la fin du chemin est en face de nous, il n’y a plus beaucoup à monter pour arriver au sommet. Nous décidons toutefois de faire une halte ravitaillement alors qu’un épais brouillard se lève tout d’un coup. Le chemin n’est plus très visible. Nous décidons de patienter quelques minutes alors que le froid commence à me glacer les mains (8-9 degrés environ). Un couple ayant atteint le même point que nous décidera de faire ½ tour et de ne pas attendre plus longtemps. Après 10 minutes d’interrogation, espérant que le brouillard ne se lève aussi vite qu’il n’est arrivé, nous essayons de continuer sur le chemin que nous avions identifié quelques minutes auparavant. Nous montons doucement, prudemment, mais le brouillard est de plus en plus épais et nous sommes maintenant trempés. Arrivés 15 minutes plus tard au sommet, il nous sera alors totalement impossible de trouver la suite du sentier.

Devant ce constat, ne voyant aucune amélioration rapide possible et ne pouvant pas profiter de la vue censée s’offrir à nous, nous décidons non sans regret de rebrousser chemin. De retour au parking 45 minutes plus tard, je propose à mon homme d’aller jusqu’à Tolla, petit village dont j’ai entendu parler et qui nous fait effectuer un tout petit détour sur le chemin du retour.

La route d’accès pour le village est très étroite et je remercie la providence que nous n’ayons pas eu à croiser un des nombreux cars de tourisme qui s’y engage régulièrement. Le petit hameau de Tolla est plein de charme. Nous nous arrêtons alors dans un petit restaurant rustique et familial qui offre à la fois une vue sur le lac en contrebas et une cuisine (essentiellement des salades) de très bonne qualité.

Après cette pause revigorante nous reprenons la route où nous constatons que tous les nuages présents en début de matinée ont totalement disparu. Il est 14h30 et décidons alors de retenter la randonnée prévue ce matin, nous avons largement le temps avant que la nuit ne tombe. A 15h nous repartons donc pour une nouvelle ascension d’une heure et découvrons enfin des vues superbes sur les montagnes environnantes, dont le Monte Renoso.

La suite de la randonnée nous confortera dans le choix que nous avons fait de revenir. En effet, cette promenade sera la plus belle faite de toute cette semaine. Entre paysages montagneux, crêtes, vallée, lac de montagne, pozzines, cascades et forêt « enchantée », nous sommes subjugués par tant de beauté et de diversité.

Cette randonnée est de plus assez facile une fois la première montée effectuée et c’est ainsi que nous la finissons avec une heure d’avance sur le temps initialement annoncé.

Jour 7 : Les Cascades des Anglais

Aïe aïe aïe … le lever est difficile ce matin : contrecoup de ces deux semaines de vacances sportives, de la double rando de la veille et de la course de l’avant-veille, quoiqu’il en soit, en ce dernier jour sur l’île, nous décidons de faire une randonnée de petite distance et pas trop loin.

Ainsi nous partons de Vizzavona, au centre de l’île, bien connu comme étant le milieu du GR20. C’est d’ailleurs ce fameux tracé jaune et rouge que nous suivons pendant près de 45 minutes avant d’arriver à une enfilade de cascades et vasques d’eau fraîche.

Il nous reste alors plus qu’à faire nos valises et à manger une dernière glace gargantuesque sur la plage de Porticcio avant de rentrer sur le continent.

Bilan de cette semaine : QUAND EST-CE QU’ON REVIENT ????? Non franchement, nous repartons de la Corse avec un double sentiment : la satisfaction d’avoir pu en prendre plein les yeux (et les mollets !!!) comme nous le souhaitions et la frustration de ne pas avoir pu faire toutes les randos que nous voulions, notamment l’ascension du Monte Renosso, un des plus hauts sommets corses. Aussi, une évidence s’impose à nous : il faudra revenir !!!

Mars 2013, besoin d'un city-break ... direction ROME !

Carnet de route

Date de départ : 18 mars 2013

Date de retour : 21 mars 2013

Mode de transport pour y aller : vol easyjet

Type de voyage : long weekend

Hébergement : appartement de location

Avec qui : mon homme

Pourquoi cette destination? Faut-il vraiment avoir une excuse valable pour avoir envie de visiter Rome ? Non, vraiment pas ! Nous souhaitions nous y rendre depuis plusieurs années. Pour la petite histoire, nous avons choisi le mois de mars et en dehors des vacances scolaires, afin d’éviter l’invasion de touristes … mais manque de chance pour nous, c’est 2 semaines après avoir fait nos réservations, que le pape Benoît XVI a décidé d’annoncer sa démission … Aussi, les semaines qui ont précédé notre voyage, jamais nous n’avions autant suivi l’élection d’un pape ! Le pape François a été élu 4 jours avant notre arrivée et ainsi la chapelle Sixtine a pu être réouverte au public dès le début de notre séjour. Cependant, la messe d’intronisation du nouveau pape était le 19 mars … autant dire que la foule de pèlerins, touristes et autres personnalités était largement présente ! Mais Rome est grande et avec une bonne organisation et un réveil aux aurores, nous avons pu largement profiter de ses merveilles !

La carte du circuit :

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Jour après jour

Jour 1 : centro storico !

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 Après avoir failli louper notre avion (embouteillages, neige, plus de place sur le parking de l’aéroport…) nous avons heureusement pu décoller à 11h30 de Lyon. 1h30 plus tard nous sommes enfin à Rome. Afin de ne pas perdre de temps dans les transports, nous avions fait le choix de réserver un taxi à l’avance,(http://www.romeshuttlelimousine.com/), sur les bons conseils de notre hôte à Rome. Ainsi, un chauffeur nous attendait dans le hall d’entrée, avec une petite pancarte à mon nom. Pour 40 euros (8 euros de moins qu’un taxi blanc romain classique) il nous a conduits en moins de 40 minutes sur la plazza del Popolo. A noter, la conduite italienne est déroutante et autant avoir le cœur bien accroché, car pour eux, les queues de poisson, les feux rouges grillés et les non respects de limitation de vitesse sont légion !

A quelques mètres de la plazza del Popolo, nous découvrons enfin l’appartement que nous avons loué à une française expatriée à Rome. C’est sur des forums de voyages que j’ai trouvé ce vrai bon plan ! En effet, pour le prix d’un hôtel excentré, vous avez un appartement décoré avec goût, super bien placé pour se promener à pied et desservi par les transports. De plus, la cuisine et le frigo rempli pour vos petits déjeuners sont un vrai plus appréciable ! Si jamais vous êtes vous aussi intéressés, voici le blog de l’hôte en question : http://petites-suites-romaines.blogspot.fr/p/chez-moi-chez-vous.html. La prise de contact se fait très simplement par courriel et vous serez très vite à l’aise avec Sophie votre interlocutrice. Les propriétaires sont charmants et feront tout pour vous faciliter la vie, avant et à votre arrivée, comme pour nous, en nous accueillant très gentiment avec une pizza à nous mettre sous la dent !

(nb : je donnerai ici de nombreux détails sur les endroits dans lesquels nous avons mangé ou les transports que nous avons utilisés, cela pouvant servir pour les futurs locataires de l’atelier-loft.)

Voici donc un aperçu de notre nid douillet lors de ces 4 jours :

 Nous voici bien installés, le seul souci que nous avons c’est … la pluie !!!! Il pleut des cordes et cela risque de fortement compromettre notre programme de l’après-midi. Quoiqu’il en soit, nous sommes là et comptons en profiter, il est 15h, nous chaussons nos meilleures chaussures et mettons des vêtements chauds et nous voici partis à pied à la découverte du centre historique de Rome. Et comme par magie, la pluie cesse alors pour notre plus grand bonheur. Avant toute chose, nous allons acheter nos Roma Pass au bureau de tabac dans la gare Flaminio à côté de l'appartement. Ce Roma Pass vaut 30 euros et il permet ainsi une utilisation illimitée des transports en commun pendant 3 jours (attention, pas pendant 72h, mais pendant 3 jours à partir de la première utilisation, même si c'est à 22h le premier jour). Ce pass permet également d'accéder gratuitement à vos 2 premières visites de sites romains. L'intérêt est alors de choisir les musées et/ou monuments les plus chers. Ensuite, une réduction de 2-3 euros est appliquée à chaque visite. On rentre ainsi vite dans ses frais. Enfin et surtout ce pass est coupe-file ... oh combien utile !

Après avoir traversé la plazza del Popolo, nous descendons enfin la Via Margutta pour rejoindre la plazza di Spagna et sa fameuse église Trinità di Monti.

Nous prenons ensuite la Via dei Condotti jusqu’au palais Borghèse, puis nous longeons le Tibre d’où nous avons une belle vue sur le palais de justice. Enfin, arrivés sur la piazza Navona, nous pouvons ainsi découvrir la Fontana dei Quattro Fiumi … dommage cependant que le ciel est toujours gris. 

Nous continuons notre route jusqu’à la piazza de la Rotonda et le Panthéon qui a pour particularité d’avoir une coupole ouverte sur le ciel.

Au détour de notre chemin nous nous arrêtons devant une église qui semble être insignifiante … et pourtant, les décors de Sant’Ignazio sont à couper le souffle !

Nous arrivons ensuite sur la piazza Colonna, quartier du Parlement et autres institutions politiques.

Enfin, nous touchons au but final de notre après-midi en découvrant alors la majestueuse Fontaine de Trévi qui ne déroge pas à sa réputation. Malgré la foule, nous apprécions le spectacle et avons même la chance qu’un rayon de soleil fasse son apparition.

 Après cette longue journée qui a commencé bien tôt, nous décidons de rentrer à l’appartement en repassant une dernière fois par la plazza di Spagna. 

 Ce soir, nous dégustons quelques parts de pizzas, croustillantes et moelleuses, achetées à Pizza e Natura juste devant notre rue, huuumm un régale à l'italienne ! Couchés tôt, nous reprenons des forces pour la dure journée qui nous attend le lendemain, avec un lever à 7h !

Jour 2 : la Rome antique (... ou comment faire près de 20 bornes à pied en une journée)

 Aujourd'hui, pas de temps à perdre ! Le forum romain/le Palatin/le Colisée ouvrent à 8h30. Nous avons alors l'espoir qu'en arrivant dans les premiers nous pourrons profiter du calme des premières heures et éviter une trop longue queue. Nous décidons alors de prendre le mini-bus 117 (en haut de la Via del Corso) afin qu'il nous dépose directement et en 15 minutes devant l'entrée du Colisée. Manque de chance pour nous, aujourd'hui est la journée d'intronisation du nouveau pape. Aussi, les voitures diplomatiques escortées par des nuées de gyrophares et les rues barrées en tous sens, nous bloquent la route et empêchent notre bus d'avancer. Nous sommes alors contraints de continuer notre route à pied depuis la plazza colonna. Il est 8h45 quand nous arrivons devant l'entrée du Forum romain, nous décidons d'y entrer et de rejoindre ensuite le Colisée. En effet, le billet d'entrée du Forum permet d'accéder également au Palatin (les 2 sites se rejoignant s'en avoir à quitter l'un ou l'autre) mais aussi au Colisée après avoir traversé une rue. 

Il n'y a aucune queue pour accéder au Forum et avec nos Roma Pass, nous économisons 12 euros et entrons gratuitement. Le site est émouvant et le soleil qui pointe son nez rend la promenade des plus agréables.

Au fil de la promenade, dans un site calme et très agréable, nous rejoignons le Palatin.

Enfin, une très belle vue sur le Colisée s'offre à nous avant de quitter cette partie du Palatin et de rejoindre l'entrée du monument.

 Arrivés devant l’entrée du Colisée, nous prenons peur en voyant la foule des touristes qui s’y amassent et la queue à rallonge qu’il semble falloir faire pour entrer. Heureusement, grâce à nos Roma Pass nous prenons l’accès coupe-file et accédons en moins de 5 minutes à l’intérieur de l’amphithéâtre. Juste superbe, malgré la foule !

 Après ces 3 heures de promenade dans le temps, nous remontons via dei Fori Imperiali jusqu’à la Colonne Trajane puis allons visiter le marché de Trajan et le musée des forums impériaux, via IV novembre. Aucune file d’attente, site calme et 2^ème entrée gratuite avec nos pass (sinon 11euros), là encore la visite est intéressante.

 En sortant de cette visite, nous faisons une pause photo sur la plazza Venezia où se dresse majestueusement le Capitole. Très certainement le monument le plus imposant de la ville et celui qui de l’extérieur m’a laissée le souffle le plus coupé ! D’ici on peut accéder au premier étage du monument à Victor Emmanuel II, où la vue sur Rome vaut le détour. L’église Santa Maria in Arcoeli, sur la droite du monument mérite aussi une visite.

 Cette matinée bien remplie nous a ouvert l’appétit. J’ai sélectionné un restaurant de pâtes dans mon guide de voyage, alors nous nous dirigeons sur le Campo De’Fiori, où un marché réputé est encore ouvert, pour y manger. Sur le chemin, nous passons par la Chiesa del Gesù. Le restaurant qui donne sur la place s’appelle « La Carbonara ». Comme son nom l’indique, sa spécialité sont les pâtes à la carbonara, plat que choisit alors mon homme. Pour moi ce sera raviolis aux épinards et ricotta. Nous partageons également une assiette de légumes fris façon petits beignets. Le tout arrosé d’une succulente eau plate ! Nous nous sommes régalés ! Les pâtes fraîches al dente étaient gouteuses et les petits légumes frits appréciables, notamment la fleur de courgette et les mini-artichauts. Le prix quant à lui n’était pas doux, puisque avec une seule entrée, sans boisson alcoolisée et sans dessert, nous en avons tout de même pour 40 euros …

Après ce copieux repas, nous passons par la plazza Farnese et son palais avant d'arriver sur la via Giulia, puis longeons le Tibre et passons devant l’île Tiberina pour rejoindre la plazza della Bocca delle Vérita. Pas le temps cependant de s’y attarder, nous traversons alors le Circo Massimo avant de rejoindre l’entrée des Thermes de Caracalla qui ferment à 16h30. Avec la réducation de notre Roma Pass, nous accédons au site pour 4 euros par personne. Là encore, calme, immensité et démesure règnent.

1 heure plus tard nos pieds réclament une pause et nous reprenons le bus 160 via dei Cerchi au niveau de la plazza Di Porta Capena. C'est alors bien assis qu'en 20 minutes ce bus nous dépose au terminus viale G. Washington, à la porte d'entrée du parc Borghèse, à 50 mètres de notre location. C'est avec bonheur que nous nous reposons enfin en cette fin d'après-midi.

Ce soir, nous goûtons les pizzas vendues au poids de chez "Rustica", en haut à droite de la rue Flaminia. Très bonnes et croustillantes, nous sommes alors requinqués ! Et comme nous n'en avions pas assez fait pour la journée, nous voilà repartis pour une virée nocturne.

 
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 Nous prenons le bus 117, qui cette fois nous amène bien à destination et nous dépose devant le Colisée encore plus envoutant de nuit que de jour !

 Nous remontons à pied le long du forum romain…

 … avant d’atteindre le Capitole. Enfin nous prenons la via del Corso pour nous rendre à la Fontaine de Trevi, où bien que la nuit soit tombée, les touristes y sont toujours aussi nombreux !

 Après de nombreuses photos, nous allons dans la petite rue della Panateria, derrière la fontaine, où se cache de fameuses gellati (glaces) chez « San Crispino ». La saveur chocolat/meringue aura notre attention et nous comblera ! Repus, nous attrapons le dernier bus 160 de 21h25, via del Tritone. En 10 minutes nous sommes plazza del Popolo, où nous tentons une dernière excursion en gravissant les marches menant au Pincio, fameux point de vue sur Rome depuis le parc Borghèse … fabuleux… 

... avec une très belle perspective sur la plazza del Popolo...

Avec près de 20km dans les jambes aujourd'hui, cette fois nous pouvons aller nous coucher !

Jour 3 : le Vatican

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 Ce matin, nous prenons le métro à côté de chez nous, pour nous rendre en 10 minutes à peine vers l’entrée du Vatican. Les portes du musée du Vatican ouvrent à 9h. Ayant été avertie que la file d'attente pouvait être gigantesque, j'avais pré-réservé nos billets d'entrée par Internet sur le site du Vatican fin janvier. La réservation est simple, il suffit de choisir le jour et l'heure où vous souhaitez vous y rendre et d'indiquer les noms des participants. Aucun paiement n'est alors demandé, un simple voucher est envoyé par mail et ce document est à présenter lors de votre entrée. Toutefois, cette pré-réservation vous en coûtera 4 euros de plus par personne (soit un total de 40 euros pour 2) et le tout est à régler lors de votre passage en caisse et en espèces ! J’avoue très sincèrement que compte tenu de la file, qui à 8h30 devait déjà atteindre un bon 45 minutes d’attente et le fait que dès 8h40 nous accédions en moins de 5 minutes au musée, je n’ai à aucun moment regretté mes 8 euros de plus ! En effet, quel bonheur d’avoir les couloirs du musée pour nous seuls ! 

De plus, en suivant dès notre entrée les panneaux indiquant le chemin « court » pour accéder à la chapelle Sixtine, à 8h50 nous y entrions enfin, avec seulement une dizaine d’autres touristes. Nous avons donc pu contempler à notre guise cette fameuse pièce. J’avoue que c’est loin d’être les décors qui m’ont le plus bouleversée, mais l’histoire de cette pièce reste touchante. Impossible toutefois d’y faire la moindre photo … dommage ! Après une dizaine de minutes, nous reprenons la visite du reste du musée, où peu à peu la foule commence à arriver, mais cela reste encore très gérable. Les peintures sur les murs des appartements de Raphaël sont à couper le souffle et à ne pas louper ! 

Les bâtiments en eux-mêmes sont également impressionnants.

 Après 2 heures passées à déambuler et à nous émerveiller devant toutes les beautés dont regorge ce musée, nous le quittons et pouvons nous apercevoir que la file d’attente dépasse maintenant la bonne heure ½ d’attente … de la folie ! Nous gagnons alors la place Saint-Pierre où nous pensions accéder à la Basilique. Cependant, là aussi la queue de touristes est démesurée et bien qu’elle avance vite, nous ne souhaitons pas perdre ainsi notre temps, d’autant plus que la pluie menace. Nous reprenons alors le métro pour nous rendre à la station Vittorio Emanuele. En effet, la veille nous n’avions pas eu le courage de nous rendre jusqu’à la basilique Sainte Marie Majeure, nous nous rattrapons donc aujourd’hui.

Ce midi, nous rentrons en métro vers notre location. Un peu marre des pizzas et ayant envie de manger un peu plus équilibré, je décide de tenter « un bon plan » que notre hôte nous a conseillé. Il s’agit de la brasserie « Canova » en haut à gauche dans la via del Babuino. Les prix en terrasse ou en salle sont exorbitants, mais en entrant tout au fond à gauche de la brasserie, il y a une pancarte indiquant une cafétéria. Ainsi, assis parmi les ouvriers, serveurs et employés de bureau du coin, tous les midis uniquement, vous pouvez y manger très bien et pour pas cher pour Rome ! En effet, mon plateau contenant, une assiette remplie de divers légumes très bien cuisinés, de purée maison et de viande (le tout selon votre choix), ainsi que d’une copieuse salade de fruits frais, m’a coûté 12 euros seulement.

La pluie commençant à tomber, nous regagnons notre appartement le temps que cela se calme … Cependant malheureusement, la pluie ne cessera pas de l’après-midi ! Notre programme, qui était d’aller nous promener dans le quartier du Trastevere, ne peut alors pas être suivi, cela ne serait vraiment pas agréable d’être trempés et frigorifiés ! A 17h nous tentons toutefois une sortie, en prenant le petit bus 117 jusqu’au niveau de la piazza del Parlamento où nous trouvons le mini-bus 116. Celui-ci déambule dans les rues pavées de la ville et nous fait revoir de nombreux monuments et places que nous avons visités les jours précédents. Toutefois, alors que nous pensions être déposés près de la Villa Farnesina, le terminus de notre bus se fait à Termini del Gianicolo proche de la place Saint Pierre ! Qu’à cela ne tienne, nous voilà reparti pour quelques photos dans le coin.

 
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 Nous allons ensuite voir le fameux Castel Sant’Angelo. Puis la nuit commence à tomber, nous allons alors prendre une petite photo plazza de Navona.

 C’est dans une rue juste derrière la place qu’il nous avait été recommandé d’aller au café della Pace (via della Pace), entre 18h30 et 20h30 pour un happy hour copieux. En effet, très souvent pendant ces heures, certains bars offrent de nombreux mets à picorer pour le simple achat d’une boisson. Nous commandons alors chacun un cocktail pour 9 euros. Une petite assiette avec 4 petits toasts ainsi qu’une poignée de crackers nous sont apportées … mais ce sera tout ! Et pour le prix, cela n’est en définitive pas un bon plan ! Après cette petite déception, nous revenons sur nos pas pour quelques photos de nuit…avant de rentrée en métro.

Jour 4 : dernières visites avant le retour, la Basilique Saint-Pierre !

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 L’accès à la Basilique Saint-Pierre est autorisé à partir de 7h30, la montée à la coupole est quant à elle à partir de 8h. Aussi, notre taxi pour l’aéroport étant prévu à 10h30, nous avons le temps de faire cette dernière découverte. A 7h15 nous sommes ainsi dans le métro en direction de la Place Saint Pierre, où aujourd’hui le ciel est d’un bleu magnifique ! 

A 7h40 nous pénétrons dans la majestueuse basilique … je reste sans voix devant de telles proportions ! 

A 7h55 nous ressortons de la Basilique afin de faire la queue pour accéder à la coupole. Devant nous seulement 2 autres couples. Pour aller au sommet, 2 possibilités : à pied pour 5 euros ou en ascenseur pour 7 euros. Nous choisissons de monter courageusement à pied par les nombreux escaliers. En définitive, ces premiers escaliers larges et à montée progressive sont facile d’accès. Nous avons alors une vue sur l’intérieur de la Basilique et sur la coupole.

Après ce premier arrêt, restent de très nombreuses marches (pour tous, que vous ayez pris ou non l’ascenseur auparavant). Ces escaliers sont de plus en plus exigus et raides et heureusement que nous sommes seuls à les gravir, car cela doit être très pénible avec une foule de personnes. Mais le jeu en vaut la chandelle, car lors de notre arrivée, les premiers en haut, la vue est splendide … 

Après en avoir pris plein les yeux, nous reprenons le métro vers la plazza del Popolo et montons une dernière fois au Pincio pour une dernière vue de jour sur Rome …

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Notre avion décolle à 13h30, nous reprenons le taxi jusqu’à l’aéroport. Notre séjour passé à une allure incroyable prend fin, et alors, le plus dur en quittant Rome, c’est d’accepter de ne pas avoir tout vu ! Mais en même temps, il y a tant à voir … à chaque coin de rue on pourrait s’arrêter et découvrir une nouvelle place, une nouvelle église ou un nouveau monument qui valent le détour ! Rome nous a enchantés et contrairement à nos autres voyages à l'étranger (en dehors de New York), nous pensons très fortement y revenir un jour, dans quelques années, et avec plaisir !

Eté 2012 ... il pleut depuis le mois d'avril sans discontinuer sur Paris, nous avons donc hâte de partir retrouver le soleil de la SICILE ...

Carnet de route

Date de départ : 27 juillet 2012

Date de retour : 3 août 2012

Mode de transport pour y aller : vol sur air Post et air Méditerranée

Type de voyage : circuit organisé en pension complète, par Promovacances, mais agence locale Aeroviaggi

Hébergement : hôtels 4 étoiles norme locale

Avec qui : mon homme

Pourquoi cette destination : Envie d'un circuit organisé pour ne pas avoir à se soucier de l'organisation de ce voyage (pas le temps cette année). 3 destinations nous ont été proposées par l'agence de voyage (en dehors des pays du Maghreb) : la Croatie, l'Irlande et la Sicile. Toutes ces destinations nous convenaient, cependant les circuits en Croatie et Irlande ne passaient pas par les villes-capitales, notre choix s'est donc porté sur la Sicile.  

La carte du circuit :

 
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Jour après jour

Jour 1 : de Lyon à Palerme

Après avoir décollé de Lyon à 11h du matin, nous pensions arriver rapidement sur l'île (1h30 de vol prévu), cependant, aléas des vols charters, nous avons une escale ... à Mulhouse ! Très logique !

Nous arrivons cependant sans encombre à l'aéroport de Palerme vers 17h. Nous sommes pris en charge par les hôtesses Aeroviaggi et conduits à notre hôtel. 

Sur le chemin de l'hôtel, nous pouvons découvrir un premier visage de la Sicile : montagnes blanches entourant la ville, mer belle, mais plages très sales et immeubles peu entretenus, voire lugubres ... bref, cette première impression n'est pas des meilleures et la situation de notre premier hôtel ne va faire que confirmer tout cela !

En effet, celui-ci est situé dans une banlieue sale et peu recommandée de la ville. Nous aurons toutefois la grande chance d'avoir une chambre avec vue sur la mer. Passant 2 nuits dans cet hôtel, nous avons alors l’occasion de pouvoir prendre en photo un beau lever du soleil à 6h15 avant de partir sur la route du circuit.

 Je dis "la grande chance" d'avoir cette belle vue, car c'est loin d'être le cas pour tous les participants au circuit et nous le comprendrons, lors de notre dernière nuit en Sicile qui se fera dans ce même hôtel, mais avec une vue côté opposé ...

 Dommage car l'hôtel http://san-paolo-palace.hotel-rn.com/index_fr.html aurait pu être très agréable, notamment avec une piscine sur le toit et des repas servis à table très bons (mention spéciale pour la glace à la pastèque faite maison !!!).

C'est aussi en ce premier jour que nous faisons la connaissance du guide que nous aurons durant une semaine. Celle-ci s'appelle Rosanna et est une sicilienne comme on les imagine : bronzage parfait et caractère de feu ! Elle se révèlera être un guide passionnant et passionné !

Jour 2 : Palerme

Notre premier jour de visite débute logiquement par notre ville d'arrivée : Palerme.

Nous commençons par le palais des Normands, siège de l’actuel Parlement Sicilien. 

Dans ce palais se trouve la chapelle Palatine avec des mosaïques byzantines, à la feuille d'or, somptueuses !

Continuation à pied dans les rues de la ville. Une fois encore, nous sommes étonnés par le nombre de bâtiments à l’abandon, sales ou tout simplement laissés en désuétudes. Nous arrivons toutefois jusqu’à la remarquable cathédrale de la ville.

L’intérieur vaut également le détour.

Après un repas pris à l’hôtel, nous partons pour la petite ville de Monréale, sur les hauteurs de l’agglomération de Palerme. Nous pouvons ainsi découvrir une nouvelle cathédrale arabo-normande, de toute beauté.

La décoration intérieure est une nouvelle fois bluffante par ses milliers de mosaïques et le gigantisme de son Christ Pantocrator.

Hasard du circuit, nous sommes un samedi…jour des mariages ! Nous avons l’occasion d’assister à un mariage sicilien … comme dans les films !!! Les grands-mères toutes de noir vêtues et à qui l’on ne pourrait pas donner un âge ; les oncles et cousins en costard, la tête haute, le torse bombé et la démarche assurée ; les femmes dans leurs plus belles robes, suivant leurs hommes sans dire un mot. Et le mieux : le conducteur de la voiture de la mariée…un vrai homme de main digne de ce nom !

En fin d’après-midi, nous sommes de retour dans le centre-ville de Palerme, où, nous parcourons de nouveau la ville à pied pour y découvrir quelques beaux monuments (comme le théâtre) et avoir un moment de quartier libre.

Enfin, passage obligé par le marché plein de couleurs et d’odeurs !!!

Jour 3 : Cefalù, Messine, Brucoli

Départ aux aurores pour cette longue journée sur la route. En effet, ce dimanche est l’étape la plus longue que nous avons à faire lors de notre circuit, nous partons de l’extrême nord-ouest de l’île, pour nous rendre sur le milieu de la côte Est. Nous sommes étonnés, tout au long de notre parcours, de la qualité des routes. La Sicile est extrêmement bien desservie par des autoroutes quasi neuves et désertes ! C’est donc sans difficulté que nous arrivons à notre première halte de la journée : Cefalù.

Petite ville côtière, pleine de charme, au flan de la montagne.

Les petites ruelles médiévales, et là encore, la cathédrale, valent le détour.

Après un repas au restaurant à base de poisson, accompagné de pâtes (évidemment) mais toujours al-dente, nous partons pour Messine. Cette ville largement détruite lors des dernières guerres ne présente qu’un visage moderne et sans réel intérêt touristique. Seule sa cathédrale, de par son clocher original, en fait une curiosité à éventuellement visiter si vraiment la ville est sur votre parcours. Pour explication, le clocher (à gauche sur la photo) représente plusieurs petites scénettes grâce à des statuettes qui tournent selon l’heure de la journée, la date du calendrier, la période chrétienne…

En fin de journée, nous arrivons enfin dans le village vacances Brucoli village http://www.promovacances.com/offre/sejour-sicile-et-italie-du-sud/catane/club-brucoli/id,142875/ où nous dormirons 3 nuits. C’est avec plaisir que nous découvrons une chambre très propre et spacieuse.

Le tout dans un grand parc luxuriant, avec piscine d’eau de mer avec vue sur l’Etna et au bord de mer…que demander de plus ?

Jour 4 : Syracuse, île Ortygie

Ce matin, départ à Syracuse, pour visiter le site archéologique de la ville, notamment son théâtre grec.

Mais aussi une très belle ancienne carrière, aujourd’hui effondrée suite à un tremblement de terre et réaménagée en jardin ombragé très agréable, s’ouvrant sur une grotte immense nommée l’Oreille de Denys.

Enfin, la visite, qui se déroule en matinée mais déjà sous un soleil de plomb, se termine par l’amphithéâtre romain.

Syracuse est très connue grâce à la fameuse chanson de monsieur Henri Salvador… toutefois, la ville même de Syracuse n’a rien à voir par rapport aux paroles de la chanson. La presqu’île d’Ortygie, continuation de l’agglomération de Syracuse, est quant à elle très probablement la ville dont le chanteur voulait chanter les louanges…

Après ces visites sous une chaleur écrasante alors qu’il est à peine 12h, nous regagnons l’hôtel pour un repas en terrasse, vue sur la mer. Cet après-midi, le circuit prévoit une sortie à Catane. Toutefois, après avoir pris renseignements auprès de notre guide, nous décidons, comme nombre de nos camarades du groupe, de rester à l’hôtel afin de profiter de la mer …en définitive se sera la piscine, pour cause de mer trop agitée ! Catane ne présente apparemment pas un grand intérêt, à moins de vouloir profiter de cette sortie pour effectuer des achats souvenirs ou goûter une des fameuses glaces italiennes…pour nous ce sera une prochaine fois !

Jour 5 : Etna, Taormine

Ce matin, on chausse les chaussures de randonnée et à 7h30 nous sommes déjà tous prêts pour partir découvrir l’Etna dont on a tant entendu parler !

Le périple commence par une montée en autocar jusqu'à 1.900 mètres au niveau des monts Silvestri où sont visibles les traces des coulées de lave récentes, caractéristiques par leur couleur plus « noire » sur la photo suivante.

Ensuite, nous avons la possibilité (moyennant la douce somme de 60 euros par personne…) de monter au pied du cratère central à 2950mètres d’altitude. Nous aurions souhaité pouvoir monter à pied au sommet, mais le temps qui nous est imparti (2h30 avant de repartir pour notre restaurant du midi) est trop juste malheureusement. Nous montons donc dans un premier temps grâce à des télécabines, puis à l’aide de 4X4 qui font la navette à longueur de journée. Nous ne pouvons pas aller plus haut et devrons donc nous contenter d’observer les nuages de souffre rejetés par le volcan depuis cette esplanade d’observation

Une marche d’environ 30 minutes sur les cratères alentours est toutefois proposée par des guides francophones locaux. Nous pouvons ainsi nous promener sur d’anciens cratères actifs il y a encore quelques années et qui aujourd’hui continuent à recracher de la vapeur.

C’est frustrés et déçus par cette visite de l’Etna que nous regagnons notre car pour nous rendre au restaurant pour le déjeuner. Frustrés de ne pas avoir pu aller plus près de la zone actuellement active, déçus de ne pas avoir pu avoir le plaisir de monter par nous même l’Etna et nous avons trouvé que le prix demandé pour la prestation proposée était une véritable arnaque ! Enfin, ce n’est pas grave, nous nous consolerons lors d’un éventuel prochain voyage dans les îles éoliennes avec le Vulcano ou le Stromboli …

Après donc encore un très bon repas à base de pâtes accompagnées de risotto … oui oui pâtes et riz dans la même assiette (ils sont fous ces siciliens !), nous partons visiter la petite ville de Taormine.

Taormine est incontestablement mon coup de cœur de ce circuit. Les 2h de temps que nous avons en autonomie pour découvrir le site sont nécessaires et suffisants afin de nous imprégner de cette belle atmosphère méditerranéenne qui se dégage de la ville.

Le jardin botanique de la ville offre un panorama sur la mer qui est magnifique, mais aussi un véritable paradis de fraîcheur en cette journée une fois encore très chaude.

Jour 6 : Piazza Armerina, Agrigente

Les 2 derniers jours de notre circuit sont consacrés à la visite des temples antiques de la région. Toutefois, notre premier arrêt pour aujourd’hui est à Piazza Armerina, petit village que nous atteignons après avoir traversé la magnifique campagne sicilienne. Champs de blés, oliviers et arbres fruitiers plantés sur les innombrables collines, sont le décor que nous avons tout le long. Je suis vraiment tombée sous le charme de cette partie centrale de l’île, aller en Sicile et ne se contenter que de ses côtes aurait été une erreur !

A Piazza Armerina, nous nous arrêtons à la Villa Romaine du Casale, datant du IIIème siècle. Cette villa romaine toujours en travaux, a pour originalité de présenter des mosaïques dans un état de conservation rarement observé. En effet, cette villa avait été ensevelie sous la roche de la colline sur laquelle elle était construite, à la suite d’un tremblement de terre.

L’après-midi, c’est sous un soleil de plomb et une température avoisinant les 40 degrés que nous allons à Agrigente, plus particulièrement sa fameuse vallée des temples, où il faut abandonner l’idée d’y trouver le moindre brin d’ombre. Tant pis, la beauté des temples qui se dressent devant nous nous fait oublier les coups de soleil qui sont en train de se former !

Le premier temple que nous voyons est celui de Junon.

Puis nous continuons notre promenade en direction du temple de la Concorde, dans un état de conservation incroyable. En effet, ce temple a traversé les siècles grâce à la seconde fonction qui lui a été attribué au VIIème siècle comme basilique chrétienne.

Plusieurs autres temples sont à observer dans cette zone, mais en moins bon état, comme celui d’Héraclès.

Après cette journée bien remplie, nous rejoignons notre nouvel hôtel à Sciacca http://www.promovacances.com/offre/sejour-sicile-et-italie-du-sud/palerme/club-lipari-4-etoiles/id,110900/?tracker=gog&cid=SEM-srMKSYLHR. Celui-ci est également très propre est les chambres récemment refaites sont modernes et disposent toutes d’une terrasse privative. Le parc est là aussi luxuriant, et c’est après un peu de marche (la navette ne fonctionnant plus après 19h) que nous rejoignons la mer pour une baignade rafraîchissante amplement méritée !

Jour 7 : Sélinonte, Ségeste, Palerme

Autres villes, autres temples mais toujours le même émerveillement. Les temples de Sélinonte et celui de Ségeste, sont soit en moins bon état de conservation que ceux d’Agrigente, soit ont été reconstruits récemment.

C’est sur ces 2 dernières visites que notre circuit s’achève. Nous regagnons Palerme et notre premier hôtel pour y passer une dernière nuit.

Jour 8 : Palerme

Notre vol retour (direct cette fois), n’est prévu qu’à 19h. Nous avons alors le temps de nous promener une dernière fois dans la ville.

Cependant, la mauvaise situation géographique de l’hôtel et une fois de plus la chaleur encore plus étouffante dans cette ville (et les odeurs nauséabondes des poubelles non ramassées pour cause de grève depuis plusieurs jours) ne nous encouragent pas à nous attarder d’avantage. Nous allons seulement jusqu’au jardin botanique à une vingtaine de minutes de l’hôtel, où, à l’ombre d’arbres centenaires nous profitons de nos dernières heures siciliennes.

Il est alors temps de tirer des conclusions de notre voyage qui s’achève. Nous avons aimé la Sicile et ses différents visages. Les cathédrales, les villages côtiers et les temples antiques ont ponctués notre séjour. Le toute agrémenté d’une très bonne cuisine italienne, qui bien que peut variée, a su nous régaler tout au long du séjour : pâtes à toutes les sauces, risottos, poissons grillés, aubergines et poivrons succulents, mais aussi les fameuses glaces ! Seule déception de ce circuit organisé : l’Etna, pour lequel nous aurions bien aimé avoir d’autres possibilités que celle de monter au sommet par les navettes trop coûteuses et non nécessaires. Nous nous serions très certainement également plus attardé dans les petits villages dans la magnifique campagne que nous avons simplement traversée par faute de temps. Cependant, ce voyage effectué en circuit organisé a été très enrichissant, notamment grâce à notre guide qui a su nous transmettre l’amour de son île. Je recommande donc cette destination, les mois de juin et septembre sont certainement les meilleurs pour profiter pleinement de la beauté de l’île. Un voyage en autonomie, genre autotour est tout à fait envisageable grâce aux très bonnes routes. Seule la conduite italienne en ville est déroutante : c’est à celui qui forcera le plus passage et qui aura le plus gros klaxon qui passera ! Bref, allez-y !

Enfin, cette excursion nous a donné envie de découvrir lors d’un prochain voyage, les îles éoliennes au large de la Sicile.

Eté 2011, nous faisons notre valise pour une destination insulaire : la CRETE …

Carnet de route

Date de départ : 17 août 2011

Date de retour : 24 août 2011

Mode de transport pour y aller : vol sur air Méditerranée

Type de voyage : voyage et hôtel en demie-pension par un site de voyage par Internet

Hébergement : hôtels 4 étoiles norme locale (normalement)

Avec qui : mon homme

Pourquoi cette destination : pas de destination précise en tête, juste envie de ne pas partir trop loin, mais là où le soleil sera au rendez-vous et où les prix ne sont pas exorbitants. La Crète est la destination à la mode cette année, alors pourquoi pas nous y rendre nous aussi ? Nous adorons la Corse et pensons alors retrouver le même charme sur cette île grecque.

La carte du circuit : 

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Jour après jour

Jour 1 : de Lyon à Héraklion

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Nous partons enfin vers un peu de soleil et de chaleur … l’été est en effet pourri (non il n’y a pas d’autres mots) en France et nous espérons revenir avec le teint enfin un peu hâlé. Nous décollons de Lyon à bord de la compagnie Low Cost Air Méditerranée. Le confort est acceptable et pour les 3 heures de vol cela est suffisant. Nous arrivons à l’aéroport d’Héraklion en fin de soirée, nous sommes pris en charge par un représentant local de l’agence de voyage et une fois tout le monde monté dans le car, nous sommes menés à nos différents hôtels. Le notre est à quelques kilomètres à l’Est de la capitale et en à peine 20 minutes nous sommes déposés à destination. L’hôtel que j’avais sélectionné grâce à ces excellentes notations sur différents forum, semble effectivement être un hôtel de bon standing et nous sommes heureux de pouvoir enfin prendre possession de notre chambre… mais ... quelle déception !!! En effet, alors que le bâtiment de la réception était des plus classe, nous sommes priés de rejoindre notre chambre dans le bâtiment situé à côté, et dans lequel, nous nous assurons que les chambres sont les mêmes. Notre chambre est en définitive petite, pas très propre et n’offre en rien les qualités attendues d’un 4 étoiles, norme locale ou pas ! Je comprends alors très vite que nous avons été logés, non pas dans l’hôtel que j’avais réservé, mais dans l’hôtel d’à côté, appartenant à la même famille, mais n’étant qu’un 3 étoiles. Les vacances commençaient bien !!!!!! Même s'il est prêt de minuit, nous décidons de ne pas défaire nos valises et de nous rendre à la réception afin de récupérer la chambre réservée ! La réceptionniste, tout à l’heure si charmante, nous répond alors très froidement et de façon convenue, qu’en l’absence de ses supérieurs elle ne peut rien faire … Après 10 minutes de dialogue de sourd, nous décidons d’aller nous coucher et que nous règlerons cette histoire avec notre contact le lendemain lors de sa venue prévue à 11h.

Jour 2 : Héraklion

Notre première matinée est donc « perdue » puisque nous devons attendre afin de régler cette fâcheuse histoire. Toutefois, afin de ne pas perdre trop de temps, nous explorons les environs de l’hôtel, se situant à Gouves, petite station balnéaire, en bord de mer, qui voit se succéder les hôtels clubs, les supérettes et les restaurants sur près d’un kilomètre de long. Nous trouvons toutefois notre bonheur, à savoir un loueur de voiture et d’excursions, parlant français et dont les prix sont bien moins exorbitants que ceux proposés par l’hôtel. Nous réservons une excursion pour le lendemain matin et une voiture pour le surlendemain afin de profiter en autonomie de nos vacances.

De retour à l’hôtel, je vous passerai les détails de la discussion concernant notre problème de chambre, mais elle a été rude et a duré plus d’une heure. En définitive, l’hôtel pratiquant le surbooking, il n’y avait plus de chambre pour nous dans le 4 étoiles avant 3 jours … afin de « réparer » ce préjudice, nous avons dû batailler longuement et avons fini par obtenir quelques arrangements, qui comportait une close écrite de non divulgation, m’empêchant alors de vous communiquer le nom de l’hôtel en question; mais au moins sachez qu’en cas de situation similaire, vous êtes dans votre droit de faire le français et de râler !!! Sortant en définitive « gagnant » de cette déconvenue, nous pouvons maintenant partir pour un petit tour à Héraklion.

C’est en bus urbain que nous nous rendons à la capitale. Le temps est magnifique et la vieille ville est plaisante.

Les petites rues typiques du sud, sont agréables…

… et les palmiers nous font enfin sentir en vacances !

Jour 3 : Elounda, Baie de Mirabello, Spinalonga, Agios Nikolaos

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Aujourd’hui nous avons choisi de partir en excursion organisée afin de découvrir sans stress la ville d’Agios Nikolaos. Départ en car donc de bonne heure devant notre hôtel, direction Elounda, petite ville de pêcheurs d’où nous prenons alors un bateau pour découvrir la baie de Mirabello.

Un arrêt est prévu pour le repas du midi aux abords d’une petite crique où l’eau est limpide et invite à la baignade. Les chemins de randonnées alentours offrent également de jolies vues.

Après un barbecue, très correct, prévu dans le forfait de l’excursion, nous reprenons le bateau en direction de l’île de Spinalonga, dernière léproserie européenne ouverte jusqu’en 1957.

Fin de journée dans la ville d’Agios Nikolaos, où malgré beaucoup de touristes, la douceur de vivre du lieu est palpable dans ses rues très méditerranéennes et avec son lac Voulismeni …

Jour 4 : Côte Nord Est, Sitia, plage de Vaï, côte Sud

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Après une journée toute organisée hier, pour ce 4^ème jour, nous prenons la route avec un petite Fiat Panda de location, parfaite pour parcourir l’Est de l’île, mais attention sur les routes, la conduite y est sportive voire dangereuse !!! Nous partons toutefois en prenant la route côtière et avons pour point de destination la plage de Vaï à l’extrême Est. Tout au long de la route nous profitons alors des beaux paysages.

Et nous pouvons apercevoir au loin la ville de Sitia, connue pour sa fameuse huile d’olive … divine !

La plage de Vaï nous accueille dans un cadre très agréable au milieu des palmiers et avec une eau délicieuse.

Beaucoup de kilomètres de parcourus, mais il est très agréable de se laisser porter par les chemins et les routes Crètes. Toutefois, retour de bonne heure car une grande journée nous attend le lendemain.

Jour 5 : Les gorges de Samaria

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Le point fort indéniable de notre séjour est cette journée randonnée dans les gorges de Samaria. Etant donné qu’il faut plus de 3 heures de car pour se rendre au sommet avant d’entamer le 16 km de descente à pied dans les cailloux, donc 5 heures de marche avant de déboucher en mer de Libye, nous avons pris un forfait à l’hôtel pour cette journée. Ainsi nous partons à 6h du matin depuis notre hôtel, en car, et les chaussures de randonnée au pied, nous attendons impatiemment le top départ.

Nous voilà enfin sur le chemin de randonnée … beaucoup de monde encore une fois, dont certains n’étant vraiment pas préparés pour ce genre de randonnée qui n’est pas des plus faciles…

La première partie de la ballade se déroule au travers de la montagne.

Plusieurs petits cours d’eau serpentent tout le long du chemin.

La deuxième partie de la randonnée arrive enfin sur les grandioses gorges de Samaria … on s’y sent tellement petit !

Le soleil tape énormément, il fait très très chaud dans ces gorges, c’est pourquoi il faut partir très tôt le matin pour faire cette rando. Heureusement une fois encore les cours d’eau permettent de se rafraîchir.

Au fur et à mesure, les parois de chaque côté des gorges se rapprochent, pour un plus bel effet.

Alors que nous arrivons avec 1 heure d’avance sur le temps donné pour faire les 16 km, nous pouvons profiter d’une petite baignade revigorante en mer de Libye, avant le retour à l’hôtel pour une nuit bien méritée !

Jour 6 : Plateau du Lassithy, Knossos

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Journée avec peu de kilomètres à faire … car hier nous en avons eu bien assez !!! Direction le plateau du Lassithy, connu il y a quelques années pour ses fameux moulins à vent permettant l’irrigation du plateau. Aujourd’hui, il ne reste plus beaucoup de ces éoliennes, mais loin des sentiers touristiques, ce côté là de la Crète a garder un charme d’antan !

Ensuite, direction les ruines de Knossos, palais du roi Minos, 8è millénaire avant notre ère.

Le site, malgré certaines critiques d’historiens aguerris sur le manque de soins donnés à la restauration des ruines, nous avons apprécié le parcourir, surtout en cette fin de journée, alors que le soleil commence à se coucher et qu'il y a peu de touristes.

De plus, le cadre arboré est agréable.

Jour 7 : Chania et Rethymnon

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Et voilà dernier jour de nos vacances sous le soleil crétois. Nous reprenons alors la route avec notre voiture de location et cette fois, direction la côte nord ouest de l’Ile.

Première escale à Chania.

Cette ville balnéaire est très agréable, mais nous ne nous attardons pas, car beaucoup de touristes…

Maintenant en route pour Rethymnon, ville qui nous aura le plus charmée durant tout ce séjour.

Et les ruelles sont plus accessibles.

 Conclusion

Après 9h de retard pour notre avion, nous avons enfin retrouvé notre région natale. Nous garderons un très bon souvenir des gorges de Samaria et de Rethymnon, mais aussi de nos escapades improvisées sur les chemins crétois. Toutefois, je pense que pour apprécier totalement cette île, il serait préférable de la parcourir en hors saison, le mois de mai ou de juin pourraient être les plus agréables. Ensuite, il est nécessaire de ne pas rester toute la semaine dans un seul hôtel, car malgré la petite taille de l’île, l’itinérance est certainement ce qu’il y a de mieux pour éviter des kilomètres superflus. Enfin, il est regrettable qu’une île qui avait beaucoup de potentiel en terme de paysage, ait été autant « bétonnisée » et défigurée par des constructions archi-modernes ou laissées à l’abandon. En clair, rien à voir avec la Corse !

Avril 2011, pas de vacances, de voyages ou de petits weekends depuis l’été dernier ! Il était donc temps d’y remédier, nous faisons alors notre valise, direction VENISE !

Carnet de route

Date de départ : 18 avril 2011

Date de retour : 20 avril 2011

Mode de transport pour y aller : vol easyjet

Type de voyage : long weekend

Hébergement : hôtel 4 étoiles norme locale

Avec qui : mon homme

Pourquoi cette destination : Venise est un incontournable des destinations à « au-moins-faire-une-fois-dans-sa-vie ». De plus la proximité de la France permet d’envisager un aller-retour rapide et ainsi une escapade romantique sur un court weekend. Après avoir longtemps hésité entre Barcelone ou Venise pour ces quelques jours de changement d’air, les offres faites sur le site « voyages sncf » auront choisi pour nous en définitive ! (A noter, que ce voyage, nous l’avions réservé dès le mois de novembre et les prix alors proposés étaient 50% moins chers que si nous avions réservé 2 mois plus tard !)

Jour après jour

Jour 1 : Grand Canal, place San Marco, palais des Doges, Dorsoduro

7h du matin, nous nous sommes levés aux aurores et sommes déjà dans l’avion direction Venise. Nous avons choisi un avion arrivant tôt le matin afin de profiter pleinement de notre première journée sur place. Ce weekend comporte trois jours sur place et deux nuits d’hôtel, le troisième jour nous repartirons assez tardivement, ainsi nos trois jours pourrons être totalement optimisés !

Pour l’heure, nous survolons les Alpes, encore largement enneigés à cette époque.

A 9h, nous sommes à l’aéroport Marco Polo. Une fois nos titres de transports achetés pour les 3 prochains jours et donnant accès à tous les bus et vaporettos, nous trouvons facilement le bus qui nous mène en une trentaine de minute à la Piazzale Roma, gare routière de Venise. De là, nous quittons les transports terrestres pour la journée et ne comptons plus que sur nos pieds et les fameux vaporettos ! Après avoir compris le fonctionnement de ces embarcations, nous souhaitons nous diriger vers la fameuse place San Marco ; c’est alors l’occasion pour nous de commencer notre découverte de Venise, depuis le grand canal … juste magique !

Les nombreux ponts sous lesquels nous passons sont incalculables, mais ils sont tous plus beaux les uns que les autres !

Et les édifices qui bordent le canal sont tous remarquables.

Nous apercevons enfin le fameux Campanile de la place San Marco, pas de doute, c’est bien là que nous devons descendre.

Nous voulions dès ce matin visiter le palais des Doges, espérant ainsi éviter les longues files d’attente de début d’après midi ; mais peine perdue, il y a bien 2h d’attente … et nous nous n’avons pas ce temps à perdre. Nous décidons donc de revoir notre programme et nous partons plan de la ville en main, explorer la place et son quartier.

Nous comprenons cependant très vite que se repérer avec une carte à Venise est tout simplement impossible, nous décidons alors de nous laisser porter par le dédale des rues afin de nous imprégner de cette atmosphère particulière.

C’est d’ailleurs au détour d’une ruelle, que nous trouvons l’endroit parfait pour déguster notre premier encas italien. Ce midi ce sera donc pizza sur le pouce, mangée sur un banc d’une petite place ensoleillée et totalement déserte.

Le ventre plein nous revenons sur nos pas afin de voir si la file d’attente pour le palais a diminué. Il est 12h30 et c’est avec bonheur que nous pouvons alors pénétrer dans celui-ci en moins de 10 minutes. Et la visite vaut le détour ! La cour intérieure est splendide.

Et les vues sur la place Saint Marc …

… mais aussi toute la ville, sont à couper le souffle !

Une fois la visite terminée (environ 2h), nous prenons la direction du quartier Dorsoduro, au sud ouest de la ville. Mais avant cela, dernière petite photo pour aujourd’hui, depuis la place Saint Marc, car nous aurons l’occasion de revenir la photographier de nombreuses fois !

Dorsoduro … quel charme ! Les rues sont encore plus étriquées, et peut-être parce qu’il y a moins de touristes également, mais indéniablement, cette partie là de la ville mérite à être parcourue !

Tout porte au romantisme dans cette ville …

La Basilique Sainte Marie à la pointe Est du quartier est un édifice plus que remarquable.

Avant de quitter le quartier, nous faisons une halte photo au pont de l’Académia, un des plus fameux et plus ancien pont de Venise, tout en bois.

Depuis le pont, la photo sur le Grand Canal est très jolie également.

Il est près de 17h lorsque nous décidons de quitter Venise pour aujourd’hui afin de nous rendre à l’hôtel réservé pour 2 nuits. Nous avons en effet fait le choix de ne pas dormir sur Venise même, le prix des hôtels atteignant des sommets pour très peu de conforts. Nous avons donc choisi de résider à Mestre, première ville sur le continent depuis Venise. Ce fut un très bon choix, car en l’espace de 20 minutes à peine de bus, nous étions au pied de notre hôtel. Certes, le cadre est loin d’être bucolique dans cette ville, mais l’essentiel étant de dormir dans un endroit correct, cet hôtel fait tout à fait l’affaire. http://www.hoteltritonevenice.com/  Hôtel vieillissant, mais lit confortable et sanitaires propres.

Jour 2 : Iles de la lagune, Castello, Venise de nuit

Nous nous sommes couchés très tôt hier soir, et cela pour plusieurs raisons : la première étant qu’après une première journée intense de découverte et un levé à 4h du matin, nous étions fatigués, la seconde est que nous souhaitions partir assez tôt  pour pouvoir profiter des premières lueurs sur la ville encore endormie. Alors après un petit déjeuner à l’hôtel à la hauteur de nos espérances et de notre faim, nous partons à l’attaque de cette nouvelle journée.

Dès les premiers instants sur le grand canal, nous ne regrettons pas de nous être levés tôt, à 7h30 les couleurs sont superbes.

Le pont de l’Académia photographié la veille, offre alors un tout autre visage.

Et que dire de la place San Marco qui s’éveille à peine et qui est encore quasi vide de ses touristes …

… et où seul le campanile est baigné de lumière.

8h30, il est temps de prendre une embarcation en direction des îles de la lagune. En effet, il n’y a pas que Venise qui vaut le détour dans la région, d’autres petites îles cachent bien des charmes encore à découvrir. Notre premier arrêt sera donc à Burano, petite île de pêcheur, soit disant réputée pour ces belles couleurs … après 1h de bateau, nous pouvons effectivement le constater par nous même …

Et quel plaisir là encore de nous être levés tôt, nous avons la chance de flâner dans des rues quasi désertes.

Après une heure de visite et alors que l’île commence à se remplir de touristes, nous décidons de continuer notre escapade dans les îles en reprenant un bateau direction l’île de Torcello à une quinzaine de minutes de là. La cathédrale Santa Maria Assunta, construite au VIIème siècle est la principale attraction de cette île où règne une quiétude apaisante.

Enfin, direction l’île la plus proche de Venise et surtout la plus connue pour ses verres : Murano !

Outre le verre très réputé de la ville, là aussi les petits passages romantiques et les grandes églises sont au rendez-vous.

15h, nous sommes de retour à Venise, où commence alors notre découverte du quartier du Castello, à l’Est.

L’entrée de l’arsenal sera le point le plus à l’Est de la ville que nous aurons atteint.

Il ne nous reste plus qu’à attendre que la nuit tombe sur Venise afin de redécouvrir la place San Marc et ses environs, avec un nouveau regard …

Les illuminations et l’animation nocturnes commencent alors à prendre place.

Les gondoles peuvent afin se reposer …

Après ces quelques clichés, nous souhaitons nous faire un « bon restaurant » à Venise. Nous nous rendons alors dans celui qui est recommandé dans notre petit guide de voyage…pure cuisine vénitienne de qualité …selon le guide. C’est pourtant très déçus que nous sortirons de table. L’addition est en effet salée. Les prix pratiqués dans ce restaurant proche de la prestigieuse place San Marco sont exorbitants. Il faut savoir qu’en Italie, vous payez si vous souhaiter manger avec des couverts … de plus, les plats ne sont pas accompagnés de légumes, il faut les commander en plus. Certes, nos deux plats à base de viande avaient beaucoup de saveurs, mais manquaient de quelques pâtes … enfin, nous avons attendu une bonne demie heure qu’on nous propose un dessert … en vain ! Nous mangerons une glace sur le chemin du retour puisque c’est ainsi !

Le retour, sur le grand canal de nuit, valait cependant cette déconvenue gustative !

Même s'il est toutefois quand même peu éclairé.

Jour 3 : Rialto, Cannaregio

Après une bonne nuit réparatrice, nous voilà en route pour notre dernière journée italienne. Direction le fameux pont du Rialto !

Après un tour dans les ruelles alentours, bien trop surpeuplées de touristes, nous nous dirigeons vers le quartier nord de la ville, appelé Cannaregio.

C’est d’ailleurs dans ce quartier, que, déçus par notre tentative culinaire de la vieille, nous aurons en définitive notre plus belle surprise dans un petit restaurant de quartier. Les mets dégustés resteront un agréable souvenir pour nous.

Avant de quitter Venise, nous ne pouvions pas ne pas visiter la basilique Saint Marc, cœur de la place du même nom. La foule présente à chacun de notre passage nous avait découragé à la visiter. Nous avons cependant encore un peu de temps devant nous avons de reprendre notre avion pour Paris, nous commençons donc notre attente. Il faut cependant savoir que les sacs sont interdits à l’intérieur de la basilique, vous devez les laisser à la consigne à l’extérieur de l’édifice, mais cela ne vous est dit que lorsque vous avez déjà fait 30 minutes d’attente. De plus, selon les gardiens, vous ne pouvez pas entrer dans la basilique si vous avez les genoux découverts ainsi que les épaules. Manque de chance pour moi, ce jour là il faisait chaud et j’ai osé mettre une jupe … chéri ira donc seul visiter la basilique.

Heureusement, il me rapporte alors de belles photos prises depuis le sommet de celle-ci.

Venise est indéniablement une ville à voir une fois dans sa vie. L’atmosphère, les couleurs, l’art de vivre dans cette ville atypique méritent largement le voyage. J’ai beaucoup aimé ce court, mais suffisant weekend à Venise. Je ne regrette pas d’avoir pris un hôtel en dehors de la ville, malgré notre italien inexistant, nous avons toujours réussi à retrouver notre chemin. 

Petit bonus :

4 photos de la place San Marco prises à 4 moments différents de la journée, aube, journée, soleil couchant et nuit:

Cet été 2010, nous nous envolons pour  les villes impériales du MAROC !

Carnet de route

Date de départ :  9 août 2010

Date de retour : 16 août 2010

Mode de transport pour y aller : vol sur air Maroc

Type de voyage : circuit organisé

Hébergement : hôtels 3-4 étoiles norme locale

Avec qui : mon homme

Pourquoi cette destination :  le choix de cette destination a été dicté par de nombreuses contraintes : aéroport de départ (Lyon), et dates (entre le 8 et le 13 août)…bref, c’est un peu par hasard que nous trouvons ce voyage répondant à tous nos critères. Le circuit se déroule sur une semaine et est proposé par Marmara.

Carte du circuit :

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Jour après jour

Jour 1 : de Lyon à Marrakech

Nous nous envolons en fin de journée pour le Maroc. Nous arrivons en pleine nuit sur le tarmac de Marrakech. La chaleur est étouffante malgré l’heure tardive, mais cela nous donne un bon aperçu de ce qui nous attend pour les jours à venir.

Dès notre sortie de l’aéroport, nous sommes pris en charge par un organisateur de Marmara et accompagnés dans un car. Nous devrons toutefois attendre d’autres vacanciers avant de pouvoir prendre la route. Enfin après une vingtaine de minutes de trajet, nous sommes conduits dans un hôtel où nous pourrons passer notre première nuit. Il est près de 1h du matin, le départ le lendemain est prévu pour 8h, nous nous couchons donc rapidement et tombons dans les bras de Morphée … jusqu’à ce que vers 2h30 quelqu’un frappe à notre porte de chambre … en effet, l’hôtel a eu la délicate attention de nous apporter un plateau repas à base de crudités … autant dire qu’une fois la porte refermée, nous n’avons pas touché à notre assiette et sommes repartis prendre des forces pour le lendemain !

Jour 2 : Casablanca

Direction Casablanca pour la première ville marocaine à découvrir. Casablanca n’est pas une ville impériale, mais en tant que capitale économique du royaume, un arrêt s’impose.

Après un premier repas à base de spécialités de la mer, nous partons tout d’abord à la découverte de la majestueuse Mosquée Hassan II, se dressant devant nous, son Minaret culmine à 210 mètres, c’est le plus haut au monde...

comme sortant de nul part car construire sur l’eau …

Mais celle-ci n’est pas seulement belle de l’extérieur. C’est pourquoi nous faisons le choix de visiter, moyennant un supplément et avec obligation d’avoir les jambes et les épaules couvertes, l’intérieur de l’édifice … et nous ne le regrettons pas !

La particularité de cette mosquée est d’avoir un toit amovible, permettant à l’air et au soleil de pénétrer à l’intérieur.

Après la visite de la mosquée, nous faisons le tour de la ville moderne, dont l’esplanade des Nations Unies.

Et le palais de Justice.

Nous nous dirigeons ensuite pour passer la nuit à Rabat, prochaine ville-arrêt de notre circuit.

Il est a noté qu’en dehors du dernier hôtel sur lequel je donnerai mon avis, aucun des hôtels où nous avons séjourné n’étaient ni à retenir ni à éviter particulièrement. De plus, n’étant restés qu’une seule nuit à chaque fois, je ne me souviens plus des noms de ceux-ci. Le confort et la propreté y étaient suffisants, même si la majorité ne comportaient pas de piscine, qui aurait été pourtant bien agréable en ces fins de journées où nous avons visité sous plus de 40 degrés de température.

Jour 3 : Rabat et Meknès

Ce matin, tour d’orientation de Rabat, capitale administrative du pays. La première pause se fait aux alentours du palais royal. Immense complexe immobilier.

La porte principale, est splendide … et sous bonne garde !

Le second arrêt dans la découverte de Rabat est à la tour Hassan et le mausolée Mohammed V, construit en hommage au roi mort en 1961. La tour Hassan a été construite au XIIe siècle et devait faire partie de la plus grande mosquée du monde musulman, projet abandonné cependant.

C’est sur ce site, face à la tour, que fut construit récemment le mausolée en hommage à Mohammed V.

Une fois encore, la décoration intérieure est des plus soignées.

Après un déjeuner marocain … car il faut bien noter que lors de ce circuit, nous avons passé de nombreuses heures à table, notamment les midis, où des spécialités locales nous ont été proposées dans tous les restaurants où nous étions attendus.

Je reprends donc : après un repas copieux, nous nous dirigeons à Meknès. Il faut avouer que les déplacements en car climatisés sont agréables … le plus dur étant de sortir du bus, sous une chaleur écrasante et un thermomètre affichant 45 degrés en plein milieu d’après midi ! Quoiqu’il en soit, les visites continuent et nous arrivons devant la très belle porte de Bab el Khamis.

Mais une plus majestueuse nous attend, la porte Bab El Mansour de Meknès. Classée parmi les 4 plus belles portes du monde, elle a été construite au XVIIIe siècle.

Après ce tour panoramique de la ville et de ses plus belles portes, nous nous arrêtons aux greniers à grains de la ville … où nous pouvons apprécier la fraîcheur des lieux !

La visite sera d’autant plus agréable que notre guide a un humour décapant !!! Les greniers sont en partie rénovés, mais la partie des anciennes écuries est encore en réhabilitation.

Notre hôtel pour la nuit se trouve dans la partie moderne de la ville de Fès. Après une baignade rafraîchissante dans la piscine de l’hôtel et en fin de soirée, afin de profiter de l’atmosphère de la ville, nous décidons de sortir tous les deux nous promener dans les rues animées et commerçantes alentours. La promenade sera cependant de très courte durée. En effet, les regards de la population locale (à majorité masculine) sur nous, couple européen habillé de short et de jupe au dessus du genou, sont plus que dérangeants, voire hostiles. Ne souhaitant pas nous attirer des ennuis, nous rentrons nous coucher moins de 10 minutes plus tard et décidons d’attendre la présence de notre guide pour visiter la ville le lendemain !

Jour 4 : Fès

Cette journée est entièrement consacrée à la visite de la ville de Fès, ou plutôt, des multiples visages de la plus ancienne des villes impériales.

La journée commence tout d’abord par un très bel arrêt photo sur l’étendue de la ville.

Nous partons ensuite pour la découverte à pied de la médina et des souks de Fès. Je ne saurais comment décrire l’atmosphère qui se dégage des lieux, mais si celui-ci est totalement déconcertant, voire dérangeant, il en vaut le détour. Avant de détailler d’avantage cette exploration, je signale cependant, que visiter la médina de Fès, sans un guide serait déconseillé. Tout d’abord afin de ne pas être harcelé par les nombreux mendiants qui attendent inlassablement les touristes, mais aussi à cause du dédale que représente cette plus grande médina du monde et donc des risques de se perdre.

Ceci dit, je commencerai par vous expliquer que la médina de Fès est restée à l’époque médiévale, puisque inchangée depuis le XIIéme siècle : aucun autre moyen de transport possible dans le quartier que les ânes !

La ville vit essentiellement de ses productions de céramiques, notamment reconnaissables pour leur couleur bleue, que nous retrouvons dans toutes les petites échoppes de la médina,

…de tissages,

…mais est surtout connue pour ses cuirs. Ceux-ci sont tannés puis colorés dans de grands silos. Il y règne une puanteur à en vomir et une température allant de 5 à 45 degrés selon la saison !

La mécanisation des tâches y est évidemment totalement inconnue.

Dans la médina, se trouve la médersa Bou Inania, ancienne école pour laïque et lieu de prière le vendredi. L’architecture intérieure y est magnifique.

Un ancien Caravansérail est également visible, transformé en musée du bois.

Les rues sont quant à elles indescriptibles … il faut les parcourir pour s’imprégner de leur atmosphère.

La journée se poursuit par la visite des ruines des anciens tombeaux mérinides.

Enfin, nous sommes conviés à visiter une fabrique de céramiques artisanales.

Jour 5 : Volubilis et le moyen Atlas

Avant de retourner vers Marrakech, notre circuit fait une halte par Volubilis, ancienne ville romaine où sont encore présents de très nombreux vestiges dont de nombreuses mosaïques ornant les sols des riches habitations.

Mais aussi un bel arc de triomphe,

et une basilique.

Avant de reprendre la longue route pour Marrakech, nous avons l’occasion de déguster un délicieux thé à la menthe, servi de façon folklorique (moyennant un pourboire…) lors de notre repas du midi.

La route est très très longue pour le retour, nous passons quasiment tout l’après midi dans le car, mais nous avons alors l’occasion de profiter des paysages du moyen Atlas et de ces habitants.

Nous sommes hébergés pour nos deux dernières nuits, dans l’hôtel club Marmara de Marrakech … hôtel que je vous déconseille très fortement !!!!!! Certes la situation proche de la place Jemaa el Fna peut être appréciable, mais la boîte de nuit en sous-sol, vous empêche absolument de fermer l’œil jusqu’à 3 heures du matin ! Et lorsque vous dormez enfin, l’appel à la prière de 4h du matin vous réveille en sursaut … sans parler de la restauration se prenant dans une ambiance pire qu’une cantine scolaire. Bref, vraiment à éviter si vous souhaitez faire une semaine de détente sous le soleil du Maroc !

Jour 6 : Marrakech

Cette journée est consacrée à la visite de la fameuse ville de Marrakech … oh combien touristique…peut-être même trop !

La découverte commence par un petit tour dans la palmeraie où sont construits de majestueux Ryads où résident de nombreuses stars lors de leurs vacances au Maroc. Nous, nous n’y rencontrons que des chameaux ou des dromadaires (impossible de voir combien ils ont de bosses) !

Nous poursuivons par le palais Bahia, palais arabo-andalous du XIXème siècle, où se mêlent un luxuriant jardin,

et une architecture typique.

Puis s’en suit une visite guidée des souks de Marrakech, moins « miséreux » que ceux de Fès et donc beaucoup plus touristiques ! Surtout, si vous ne souhaitez pas acheter quelque chose, ne vous arrêtez pas, ne regardez même pas le moindre article, sinon le vendeur ne vous lâchera plus, jusqu’à ce que vous sortiez votre portefeuille…et si par malheur vous lui résistez quand même, ne repassez pas devant lui quelques heures plus tard, car ils ont souvent la rancœur tenace !

Les couleurs des étalages sont cependant très belles.

Et la place Jeema el Fna, est véritablement le cœur vivant de la ville, aussi bien de jour,

que de nuit. Il faut savoir que le soir, vous pourrez alors y rencontrer des charmeurs de serpents, ou des montreurs de macaques. Mais attention, si vous regardez le serpent ou prenez une photo, alors il faudra sortir une pièce pour le charmeur, de même lorsque le gentil petit singe sera jeté sur votre épaule alors que vous ne le souhaitiez pas et que celui-ci vous urine dessus en guise de cadeau … bref, soyez avertis !

Mais pour l’heure, nous n’avons pas terminé notre découverte de Marrakech et repartons pour les tombeaux saâdiens, où reposent plus de 60 corps, les trois salles abritent les plus prestigieux, à l’extérieur, dans les allées sont enterrés des soldats et des serviteurs.

Puis le musée de Dar si Said où se trouvent de nombreuses pièces remarquables des arts marocains.

Et enfin la Menara, un des symboles de Marrakech, au milieu d’une oliveraie, mais où nous avons eu un orage mémorable !

Pour finir, il n’est pas possible de ne pas parler de la mosquée Koutoubia, autre symbole hautement remarquable de Marrakech. C’est la deuxième plus grande mosquée du Maroc et son Minaret culmine à 77 mètres.

Nous avons pour cette dernière soirée, la chance de pouvoir assister à un repas-spectacle typiquement marocain, où les hommes du groupe peuvent enfin apercevoir quelques danseuses du ventre !

Pour conclure sur le Maroc, je dirais que j’ai aimé le Maroc, j’ai aimé les paysages découverts, les atmosphères des différentes villes et le dépaysement que j’ai pu ressentir. Mais je n’ai pas aimé l’accueil sur place. Le regard insistant des hommes à Fès, l’agressivité des vendeurs dans les souks, le fait de devoir donner une pièce pour la moindre photo et même le moindre renseignement (l’indication d’une pâtisserie par exemple). Et je ne suis pas non plus tombée sous le charme de Marrakech, bien trop touristique ! Peut-être qu’en hors saison la douceur de vivre y est plus vraie, mais là en pleine canicule estivale et pendant le mois du Ramadan … ce n’était pas le cas.

Un sentiment mitigé donc, mais des villes qui valent le détour au moins une fois et avec un guide !

Aujourd’hui, un message un peu différent des précédents …

En effet, j’ai décidé de partager avec vous quelques beaux paysages de mon AUVERGNE natale.

Alors pas de carnet de voyage pour cette édition spéciale, mais un recueil de différents endroits que nous aimons particulièrement et où nous nous rendons volontiers lors de nos vacances Clermontoises … je vous invite donc à me suivre, sur mes terres …

Le Puy de Dôme

Quoi de plus emblématique en Auvergne que les volcans ? Et comment parler des volcans auvergnats, sans parler du Puy-de-Dôme ? Ce volcan, que vous ne pouvez absolument pas louper si vous vous trouvez dans le département du Puy-de-Dôme (justement !), est très reconnaissable grâce à l’antenne qui le surplombe.

Ce mastodonte est aussi beau au printemps, qu'en hiver...

... ou qu'à l'automne !

Les environs du volcan sont un vrai paradis pour les sportifs tous terrains !

Il est tout à fait possible de se rendre au sommet de celui-ci. Deux possibilités pour y accéder : un petit sentier de randonnée, qui mène en 45 minutes de grimpette à la cime ou un petit train écologique qui permet aux moins courageux de profiter du paysage offert au sommet. Celui-ci vaut en effet le détour pour le panorama qu'il offre sur la chaîne des Puys (volcans). Toutefois, de nombreux problèmes techniques paralyses très (top) fréquemment ce petit train ... 

La Chaîne des Puys

Parce que le Puy-de-Dôme n'est pas le seul volcan du coin, je vous présente également la majestueuse Chaîne des Puys (dont le Puy-de-Dome fait parti).

Et voici le Puy de Pariou.

Et enfin le Puy Mary 

Le massif du Sancy 

Le massif du Sancy est aussi agréable l'été que l'hiver. L'été pour les suberbes randonnées qu'il propose, l'hiver, pour ses pistes de ski. 

En 2009, afin de préparer nos randonnées corses, nous sommes partis tester nos nouvelles chaussures sur les pistes du Sancy et avons enfin fait une partie du "Chemin des Crêtes", offrant des vues à couper le souffle.

Comme son nom l'indique, cette randonnée permet (une fois la première cime atteinte), de se promener de crêtes en crêtes de chacun des sommets...

... une fois la vallée de nouveau regagnée, il est possible de continuer la découverte, par de petits sentiers menant à des cascades cachées...

L'hiver, le Sancy offre de belles pistes enneigées, pour les auvergnats amateurs de ski.

Pour les amateurs de sensations fortes

Et l'Auvergne c'est aussi tout un tas d'activités qui sont proposées pour prendre du bon temps, tout en profitant de la nature ! Que ce soit, dans les arbres ...

... sur 2 roues ...

... ou sur 4 ...

... ou dans des gradins !!!!! et oui, je ne pouvais pas ne pas parler de notre équipe championne de rugby : l'ASM !

Clermont-Ferrand 

Capitale auvergnate, Clermont-Ferrand peut sembler froide et triste au premier regard. Cette sensation est due à la pierre dite "de Volvic", de couleur noir, qui se retrouve sur de nombreux édifices clermontois, dont la majestueuse cathédrale, visible des kilomètres à la ronde.

Gastronomie

Pour finir, il n'est pas possible de parler de l'Auvergne sans parler de ses fromages et de ces plats typiques ! Car oui en Auvergne on mange bien et les plats sont généreux ! Comme vous pouvez vous en rendre compte avec cette photo de truffade, spécialité à base de pommes de terre et du cantal (fromage), accompagnée de bonnes charcuteries élevées dans nos pâturages !

Voici pour ce petit tour rapide de ma région natale. Je ne manquerai pas d'alimenter cette rubrique au fil de nos retours et escapades "chez nous"  !

Nous reprenons la route de l'île de beauté, mais cette fois ce sera la CORSE DU NORD !

Carnet de route

Date de départ : 8 août 2009

Date de retour : 13 août 2009

Mode de transport pour y aller : voiture + ferry

Type de voyage : itinérance avec notre voiture

Hébergement : camping avec une tente 2 places Quechua

Avec qui : mon homme

Pourquoi cette destination : après avoir voyagé en Europe et aux Etats-Unis cette année, nous décidons de rester en France pour les vacances estivales, mais pas n'importe où ! Nous décidons de reprendre alors nos sacs à dos et notre tente afin d'aller explorer la Corse du nord que nous ne connaissons pas encore !

La carte du circuit :

Agrandir le plan

Jour après jour

Jour 1 : Nice, Cap Corse

Nous voici partis pour notre deuxième séjour en Corse. Cette fois, direction la Corse du Nord. Afin d’optimiser les kilomètres parcourus, nous choisissons d’arriver à Bastia. Nous ne prendrons cependant pas le temps de visiter la ville. En effet, vu notre arrivée tardive (20h00) il est nécessaire de trouver rapidement un camping pour la nuit. Les premiers kilomètres parcourus dans le Cap Corse, nous nous sentons de nouveau apaisés par la beauté des paysages, comme lors de notre premier séjour sur l’île.

Nous passons notre première nuit dans un camping à 20km au nord de Bastia http://www.la-pietra.com/. Celui-ci est tout à fait correcte et offre surtout une grande aire de stationnement où de nombreuses tentes comme la notre peuvent s’installer pour le nuit, et cela même en arrivant vers 22h.

Jour 2 : Cap Corse, Centuri, Les Agriattes, Saint Florent

Aujourd’hui, nous suivons notre route dans le Cap Corse. Nous avalons les kilomètres sur ces petites routes aussi désertes que sinueuses. Nous sommes presque seuls au monde et les paysages sont toujours aussi beaux. Nous faisons une première halte dans le petit port de plaisance de Centuri. La quiétude est la sérénité du lieu vaut le détour, surtout de très bonne heure en ce matin d’août.

Nous continuons à suivre la route côtière et nous découvrons en contre-bas de charmantes criques qui sont de vraies invitations à la baignade … mais nous nous laissons pas détourner de notre chemin !

Nous arrivons enfin à Saint Florent, où nous plantons notre tente au camping La Pinède, http://www.camping-la-pinede.com/fr/pages/home.html, loin d’être notre premier choix, ce camping est le seul disposant encore d’une place de libre pour nous, bien qu’il ne soit que 16h! .Nous nous rafraîchissons enfin lors d’une petite baignade. La plage est simple, mais propre et l’eau claire. Face à Saint Florent et avec les montagnes en fond, le cadre est des plus agréables. 

Jour 3 : Agriate, Ile Rousse, Calvi

Après la côté, nous traversons les terres ou plutôt, l’Agriate, ces crêtes et vallons arides, recouverts de maquis ou de granites taillés par l’air. Superbes !

Nous sommes maintenant à l’Ile Rousse.

Nous prenons le temps de nous promener au marché, où nous nous approvisionnons de quelques bonnes charcuteries corses que nous mangerons à midi. Nous allons enfin jusqu’au phare nous promener et découvrir la fameuse roche orange de la ville. 

Après un tour rapide de la ville, nous reprenons la route pour Calvi. La citadelle se dresse fièrement devant nous.

Il faut grimper un peu, mais la ville vaut vraiment le détour et la vue également.

Notre journée épuisante par le nombre de kilomètres parcourus, s’achève enfin à Porto, d’où nous souhaitons parcourir la réserve de Scandola de bonne heure le lendemain. Sur notre route, la vue est toujours aussi belle…

Jour 4 : Porto, Calanches de Piana, Girolata, Scandola, Asco

Porto est une petite ville, pas forcément très connue, mais pour laquelle j’ai eu un véritable coup de cœur.

Beaucoup de charme, des rues pavées …

du calme, un cadre entre mer et montagne…

… et des couleurs magnifiques.

Nous nous sommes levés à l’aube, le soleil commence à peine à se lever.

Le bateau ne nous attendra pas, alors on se dépêche car nous partons pour une matinée en mer. Au programme : la réserve de Scandola et les calanches de Piana. Tout d’abord Scandola… cette réserve naturelle est d’une beauté pure à en retenir son souffle.

Lors de notre promenade, nous faisons une pause à Girolata, petite calanque accessible uniquement par la mer. Cette pause est très appréciable.

Nous finissons cette sortie en mer par les fameuses Calanches de Piana…superbes…

Nous y serions bien restés toute la journée !

Cependant, la route nous attend de nouveau. Nous devons nous enfoncer au centre de la Corse, au cœur de la montagne, car demain sera un grand jour … mais chutttt je n’en dis pas plus pour le moment. Pour l’heure, au détour de la route en direction d’Asco, nous faisons de belles rencontres...

Mais autant dire, qu’entre les routes minuscules sans rambardes, les cochons et les vaches … non vraiment, je n’aime pas les routes corses !

Nous passons la nuit dans un camping municipal, sans aucun confort et surtout sans eau chaude dans les sanitaires … Nous avons choisi ce camping pour sa situation géographique : au pied du Monte Cinto… notre destination de demain matin !

Jour 5 : Monte Cinto

Et voici le point fort de notre séjour, ce à quoi nous avons pensé pendant tout le début de la semaine ! Aujourd’hui nous nous levons avant le soleil, afin d’être sur le chemin de randonnée dès 7h. Après une douche glacée vivifiante, nous sommes prêts à en prendre plein les yeux et les jambes !

Le soleil commence à touchez les premières cimes, pour l’instant le chemin de randonnée est agréable et nous sommes en pleine forme.

Mais au bout d’une demie heure, les choses se corsent (sans mauvais jeux de mots !). Le chemin n’en est plus un, et nous comprenons alors que le Monte Cinto ça se mérite et qu’il va falloir en avoir sous le pied, pour venir à bout de cette ascension du plus haut sommet corse, culminant à 2700 mètres. En effet, sur cette photo, le chemin que nous devons suivre passe par le petit pont puis chemine dans la roche que vous voyez sur cette photo :

Après 3 heures de grimpette dans des éboulis de pierres, ou a escalader des blocs de roche, nous voilà arrivés au lac d’Argenti. Nous sommes seuls (oui quand même peu de malades à tenter l’expérience en plein été quand même !), il n’y a pas un bruit, l’eau est magnifique et côtoie les neiges éternelles…comme ne pas être submergé par l’émotion ? C’est d’ailleurs ici que nous déciderons de pique-niquer au retour, une fois le sommet atteint.

Le sommet n’est plus très loin, mais le soleil commence à chauffer…

…bien que la fin de la randonnée s’apparente à de l’escalade, je suis fière de toucher au but et les paysages sont simplement beaux !

Après 1300 mètres de dénivelés positif, 5 heures de montée et 3 heures de descente, je garde un merveilleux souvenir de cette randonnée, belle, mais surtout celle dont je suis la plus fière d’avoir réussi à faire … et je peux m’endormir sans demander mon reste, d’autant que demain, on remet ça !

Jour 6 : La Restonica, Lacs de Melo et Capitelo

Nous venons de passer la nuit dans la vallée de la Restonica, proche de Corte. Le camping Tuani http://www.campingtuani.com/ est là aussi sommaire, mais c’est ça situation géographique que nous avons privilégié. Nous partons très tôt pour une nouvelle randonnée de 4 heures vers les lacs de Melo et Capitelo. Nous arrivons au 1^er lac de Capitelo assez facilement, après une petite heure de marche.

Après une nouvelle ascension un peu plus difficile d’une heure environ, nous atteignons le lac de Capitelo, d’un bleu marine incroyable.

Epuisée et les muscles un peu endoloris, en ce qui me concerne, je suis contente de regagner notre voiture pour nous rendre à Ajaccio. Après, de grosses frayeurs sur la route redescendant dans la vallée de la Restonica (bien trop fréquentée à cette époque de l’année), nous nous rendons à notre camping de prédilection à Porticcio, où nous pouvons nous prélasser dans la piscine avant de reprendre le ferry le lendemain matin.

Jour 7 : Ajaccio, Nice, Théoule sur Mer

Nous prenons le ferry très tôt ce matin à Ajaccio, nous serons à Nice dans l’après-midi et avant de rentrer chez nous, nous faisons une courte halte chez un ami à Théoule sur Mer près de Nice. L’occasion de reprendre des forces avant la route, dans un cadre des plus agréables …

Jour 8 : Méditerranée

Aujourd’hui nous partons pour une promenade et des baignades en mer, voici notre bateau :

Non, je plaisante, le bateau de notre ami est plus modeste, mais bien suffisant pour nous amener tout au long de cette belle journée, d’où je rapporterai de magnifiques coups de soleil ! Mais aussi de belles photos sous-marines.

Ce nouveau séjour en Corse aura été plus sportif que le premier, mais bien que différent, ces deux voyages sur l'Ile de Beauté ont été des plus agréables. En dehors des routes parfois bien dangereuses, tout dans les paysages corses nous plaît. Nous reviendrons encore en terre corse, il nous reste tellement de belles randonnées à faire, comme les fameuses pozzines, mais aussi le GR 20 qui nous donne des fourmis dans les pieds, rien que d'y penser !

J’avais vraiment hâte d’arriver à la description de ce voyage là ! J’espère vous faire partager autant d’émotions que j’en ai eu lors de ce séjour. En avant, destination NEW YORK !

Carnet de route 

Date de départ : 21 mai 2009

Date de retour : 24 mai 2009

Mode de transport pour y aller : avion Air France

Type de voyage : grand pont … au pas de course

Hébergement : trois nuits dans un hôtel sur Broadway

Avec qui : mon homme

Pourquoi cette destination : est-il vraiment utile de répondre ? New York faisait partie de nos destinations à « surtout-faire-une-fois-dans-notre-vie » et l’occasion s’est présentée à nous. En effet, le travail de chéri nous a proposé un grand week-end organisé à un prix défiant toute concurrence … nous n’avons pas hésité un seul instant !

Jour après jour

Jour 1 : de Paris CDG à New-York JFK, Times Square, 5^th avenue, Rockefeller Center, Empire State Building

Nous partons de Paris dans la matinée. Nous nous sommes levés tôt pour être à l’heure à l’aéroport et nous ne savons pas encore que cette première journée va être longue, très longue … 24 heures chrono sans dormir et pour en prendre déjà plein les yeux !

Arrivés à JFK en fin d’après-midi, la première bonne surprise est qu’il fait beau et même chaud ! Les pieds nous démangent déjà et nous avons très envie de commencer à parcourir les rues de Manhattan. Aussitôt nos valises posées à l’hôtel, alors qu’il est déjà l’équivalent de 22h à Paris, mais seulement 16h à NY, nous partons à la découverte de la « Grosse Pomme » !

Notre hôtel se situe sur Times Square, le premier contact avec la ville est alors des plus typiques : yellow cabs, affiches géantes et lumineuses et une foule de personnes de toute part.

Nous nous dirigeons ensuite vers le fameuse 5^ème avenue. 

A vrai dire, je m’attendais à me sentir « étouffée » au milieu des gratte-ciel, mais l’impression est toute autre !

Les rues sont immenses dans leur longueur (dû au fait quelles soient rectilignes), mais aussi dans leur largeur. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en définitive, on ne manque ni d’air ni de perspective dans les rues de NY !

Nous continuons notre chemin et ne nous attardons pas en route, car nous reviendrons demain sur cette avenue. Le but de cette fin de journée étant de ne pas louper le coucher du soleil depuis l’Empire State Building. Nous passons alors devant le Rockefeller Center. L’immeuble est immense,

mais surtout, la place et les statues qui le bordent sont magnifiques.

Ce qui est remarquable à NY, c'est la multitude d’églises que l’on retrouve à chaque détour de rue. Là, au milieu de ces immenses blocs de bétons modernes, se dressent d’authentiques églises pleines de charme.

Le soleil commence à décliner et nous arrivons enfin au pied de l’Empire State … on a beau lever la tête, il est difficile d’en voir le sommet …

Nous prenons alors l’ascenseur pour nous rendre au 86^ème étage du building, de là, il nous reste à peine 16 étages à grimper à pied pour atteindre notre but : le plus haut point de vue sur Manhattan… je vous laisse savourer :

Je suis tellement submergée par l’émotion de ce que je vois, que j’en ai les larmes aux yeux ! Il est impossible de décrire ce qui se dévoile là devant moi à ce moment là.

La ville, tant imaginée, côtoyée à la télévision et au cinéma, est réellement là en dessous de mes pieds et encore plus belle que je ne le pensais !

Il est plus de 2h30 du matin heure française, lorsque nous nous décidons enfin de regagner notre hôtel, un dernier coup d’œil sur la tour de nuit, s’impose cependant.

Nous arrivons sur Times Square et nous avons un petit creux … nous nous offrons alors un succulent hot dog vendu à tous les coins de rue. Ceux-ci n’ont rien à voir avec les nôtres : pain au lait, saucisse chaude, oignons fris et ketchup … un vrai régale pour seulement 1 dollar ! En dégustant notre repas improvisé, nous nous imprégnions de la vie nocturne de Times Square.

C’est déjà heureux de nos premières découvertes, que nous pouvons enfin nous endormir dans notre hôtel Edison http://www.edisonhotelnyc.com/, qui bien qu'un peu vieillot, est idéalement situé.

Jour 2 : 5^th Avenue, Ground Zero, Downtown, MOMA, en mer

Après un gargantuesque petit déjeuner américain (pancakes au sirop d’érable, tranches de lard baignant dans l’huile, oeufs au plat et boissons à volonté) nous prenons un car de tourisme (compris dans notre forfait voyage) pour faire un tour de la ville. Une bonne solution pour se déplacer rapidement d’un point à un autre.

Nous revoici donc sur la 5^ème avenue, où nous pouvons prendre un peu de temps pour flâner dans les centres commerciaux … comment dire ?  … tape à l'oeil ?

A NY, il y a toujours quelque chose qui saura vous surprendre, comme cette limousine « mini » proposant un jacuzzi à l’arrière !

La suite de la visite se fait par un moment de recueillement à Ground Zero. J’avoue avoir été touchée par ce lieu et imaginer l’horreur qui s’y est déroulé est impensable. A ce moment là, les Twin towers, mais aussi les 7 autres buildings qui se sont effondrés autours, laissent devant nous un immense trou béant.

Maintenant, direction le quartier de Greenwich … pour les connaisseurs, on se croit alors dans un épisode de la série Friends ! Ce qui est génial dans cette ville, c'est qu'en quelques rues à peine, on change de décors du tout au tout !

Ce midi, notre pause repas se déroule dans le Washington Square Park. L’atout phare de NY, ce sont les innombrables parcs disséminés dans la ville, de vrais bols d’air pur au milieu de cette ville ! 

Un petit arrêt pour vous parler de l’Iron Flat ! Cet immeuble est le plus vieux gratte-ciel de NY, le premier dépassant les 20 étages. Son nom, vient de sa forme représentant un fer à repasser. Vous retrouvez très souvent cet immeuble sur les divers affiches de NY.

Aujourd’hui, l’entrée dans certains musées est gratuite, nous allons ainsi faire un tout par le fameux musée d’art moderne, communément appelé MOMA, de NY. Nous ne sommes pas des connaisseurs d’art, mais nous avons la bonne surprise de pouvoir voir les œuvres bien connues d’Andy Warhol.

De plus, le musée est aussi beau à voir, rien que pour sa charmante cours intérieure au milieu des immeubles.

On ne s’attarde pas, car nous avons rendez-vous avec miss Liberty ! Et oui, nous avons fait le choix de ne pas nous rendre sur l’île de la statue de la liberté : trop de temps d’attente et en définitive peu de vue sur la statue. Pour le même prix, nous faisons alors deux heures de croisière sur l’Hudson, afin de découvrir la baie de Manhattan de l’extérieur, et au soleil couchant ! http://circleline42.com/new-york-cruises/cruise-details.aspx?id=2

La Statue de la Liberté se dresse alors devant nous, majestueuse.

Cette promenade nous permet également de voir le Brooklyn Bridge qui est au programme de demain.

Et évidemment, les hélicoptères ne sont jamais loin à NY …

Il fait nuit, nous avons beaucoup marché, il est temps d’aller nous reposer et reprendre des forces pour demain !

Jour 3 : Wall Street, Brooklyn Bridge, Broadway

La journée commence par la pointe sud de Manhattan, direction Wall Street !